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DE LA BONITE .
24;)
des passants. Une épaisse chevelure tombe en désordre
sur leurs épaules et cache
a
demi leur figure; quelques
gouttes de rosée qu 'elles recueillent sur les feuilles le
plus
a
portée, suffisent
a
leurs ablutions . Autrefois elles
auraient été se plonger dans les eaux !impides de la ri.–
viere qui murmure
a
deux pas. Cela leur est interdit au–
jourd'hui; Ja paresse
y
gagne; mais la propreté y perd
beaucoup.
Daos la moutagne.
r<
Apres une heure et demie de marche, les maisons
deviennent de plus en plus rares ; les cultures paraissent
moins régulieres; la vallée se resserre et l'on ne voit plus
dans les fonds que l'arbre dont l' écorce sert
a
fabriquer
des cordes et des lignes d 'une grande finesse. Cet arbre
est commun dans toutes les iJes de l'océan Pacifique.
<<
Nous arrivames enfin, en montant toujours, dans un
sentier étroit bordé de bois touffus et de fou geres dont
le tronc élevé a jusqu'a quinze pouces de circonférence.
La
se trouve, en grande abondance et croissant sans cul–
ture, la plante que nous avons déja désignée sous le nom
de freycinessia. M. Gaudichaud, qui l'avait observée
dans son premier voyage
a
bord de
l'
u
ranie'
et qui le
premier en a donné la description , l'avait ainsi nommée,
en souvenir de M. de Freycinet, commandant de l'expé–
dition.
r<
Le soleil s'était levé au-dessus des mon tagnes · ses
ra ,
ons dardai ent en plein sur nous, et le calme de Ja vall ée