DE LA: BONITE.
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tieux; puis, faisant allusion aux bruits de guerre qm
avaient couru
précédem~ent:
Sa11ez-11ous,
dit-il au Gom–
mandant avec une certaine jactance,
que si nous nous
fussions rencontrú trois mois plus tót, je vous aurais re–
gardé
de
tra11ers
!
-
Pardon,
reprit M. Vaillant en ac–
centuant chaque syllabe,
nous nous serions regardés de
tra11ers.
En le quittant M. Vaillant qui avait re9u , le matin, la
visite du consu] américain, s'empressa de lui rendre
cette politesse, et rentra ensuite
a
bord de son bátiment.
9
octobre ; le commandant fait conoaissan1.-e avec les personnes qui pouvaient lui etre
utiles, et prend les dispositions ,convenables pour uliliser son s¡jour.
Ainsi se passa la premiere journée de la reláche
a
Ho–
nolulu.
~ EJle
n 'avait pas été perdue; car désormais on
savait sur quel pied
il
convenait d'entamer les relations
qui devaient s'établir, des le lendemain, dans l'intéret de
la mission et dans celui de notre influence aupres du
gou_vernement des Sandwich. Du reste, rien dans l'aspect
des lieux, non plus que dans l'attitude des habitants, ne
ressemblait
a
ce qu'on avait vu
a
Kearakekoua. On se
füt cru transporté dans un autre pays.
Apres une nuit de calme, une petite brise de N. E. se
leva avec le jour le
9
octobre. C'était le moment que la
corvette américaine
le Peacock
attendait pour sortir du
port; ce bátiment' qui venait de passer quinze jours
a
Honolulu, appareilla en effet vérs neuf hemes du matin ,