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DE LA BO ITE.
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Premifres "isites.
C'est ce qui explique l'empressernent des trois pre–
rnieres personnes dont
)e
commandant re9ut la visite
au moment meme de son arrivée. Ces trois visiteurs, ve–
nus
a
bord avec le pilote, se garderent bien de trahir les
pr éoccupations de la petite cour d 'Honolulu. Ils seré–
pandirent au contraire en compliments, en offres de ser–
vices et en témoignages de sympathie; mais ils n 'épar–
gnerent pas les questions sur la mission de
la Bonite ,
sur sa provenance·, sur ·sa destination , sur les nouvelles
qu 'elle apportait, au point que M. Vaillant crut voir,
dans leur visite si empressée, moins une preuve d 'obli–
geance qu 'un signe de curiosité. Un de ces trois person–
nages était HaaliÍio, secrétaire du roi.
Ils se retirerent
~ort
satisfaits apparemment, car rien ,
dans les réponses du commandant , ne put justifier leurs
craintes.
M. Wal h.
Mais quelques heures plus tard survint
a
bord de
la
Bonite
un nouveau personnage dont la conversation de–
vait fournir plus de lumieres sur la situation, et détermi–
ner la conduite du commandant pendant sa relache .
C'était M. Walsh, missionnaire catholique irlandais, ar–
rivé depuis huit jours seulement et qui déja avait re9u
l'ordre de quitter le pays;-
11
raconta
a
M. Vaillant