DE LA BO
ITE.
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mandée par le commodore
J
ennedy, deux btttiments
sandwichiens et plusieurs navires baleiniers .
Le commodore Kennedy.
Le
Peacock
revenait d'un
oyage
da.nsla mer des
Indes
et
retournait aux États-Unis. Un officier de cette
corvette
se
présenta
a
bord de
la Bonite,
aussit6t a.pres
son mouillage, pour complimenter M. Vaillant de la
part du commodore Kenned et luí offrir ses services.
On n'est
jama.isporté a aller au-devant des besoins
d'autrui que lorsqu'on s'est trouvé soi-meme d:rns !'em–
barras. Le commodore était dans cecas. Partí de États–
Unis en 1835, avec
le Peacock et
la goelette
r
Entreprise,
il conduisait
a
Masca.te,sur les cotes de Siam et en Co–
chinchine un diplomate nommé M. Roberts que
le
gou–
vernement américain envoyait pour condure des traités
de commerce avec les souverains de ces pays et traiter,
en revenant, avec le roi des Sandwich de quelques mo–
difications désirées au traité déja existant.
M. Roberts avait réussi a
Masca.teet a Siam
1
;
mais la
mort le surprit
a
Maca.o et l'expédition dut renoncer
a
se
présenter en Cochinchine.
Ce ne
fut pas
a
cet événe–
ment que se bornerent les malheurs de la campagne.
Le
Peacock
s'était échoué sur des récifs en se rendant
a
Mascate; il fallut, pour remettre !la corvette
a
flot ,
,,
1
Voy.,
a
la fin du volume , la
piece
nº 3 .