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DE LA BONITE .
10tí
cas,
fit
bientót oublier la fatigue et l'ennui d'une si lon–
gue course.
En partant pour Guayaquil, M. Vaillant savait qu 'il
laissait en bonnes mains la direction et tous les détails
du service. lJ ne fut done pas surpris quaúd il vit
a
son
retour comment toutes choses avaient marché pendant
son absence.
Réception faite par M. Vaillant
a
ses botes de Guyaqoil.
Le 11 , au point du jour, les goelettes qui portaien t les
invités de M. Vaillant étaient en vue. A neuf heures, le
Basilisk
vint mouiller pres de la corvette, et la goelette
équatorienne la suivit peu de ternps apres. M. Vaillant
s'était préparé
a
-bien recevoir ses botes et
a
leur pré–
·senter
la Bonite
sous un aspect
fa~ora
le.
ll
eut tout
lieu d'etre content de l'effet que produisit sur eux la
vue de son batiment. Ses dimensions spacieuses, sa pro–
preté, sa tenue, ses installations militaires, la bonne
mine de son équipage exercé maintenant par une lon–
gue et laborieuse traversée, tout excitait leur admiration
a
bord de la fr égate frarn;aise (c'étaít ainsi qu 'ils dési–
gnaient
la Bonite) .
Le déjeuner, servi avec toute la re–
cherche que permettaient les. ressources dont le com–
mandan t s'était depuis longtemps pourvu, ressemblait
ú
une fete de famille, et tous ces messieurs, qui venaient
de faire
a
Guayaquil un si bon accueil
a
nos voyageurs, se
retirerent charmés
a
leur tour ele celui qu 'ils avaient reyu.