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DE LA
no
ITE.
J
1
J
Non. 11 se confie
a
la Providence et compte sur sa pro–
tection qui ne lui a jamais manqué.
Au moment de dire adieu
a
la terre d 'Amérique qui
vient de se montrer si hospitaliere pour lui, M.
aillant
pense
a
l'état dans lequel il a trouvé toutes les contrées
de ce vaste continent, aux trnubles qui les agitent e.t
s'opposent au développement de leur prospérité. ll cal–
cule ce que pourrait etre cette terre, que la nature a
dotée de tant de richesses, si la paix, la civilisation, le
travail arrivaient un jour
a
féconder ses ressources . 11
pense aux avantages que le commerce de notre pays
pourrait trouver dans ses relations avec cette partie du
monde, et compare ce qu'il deviendrait alors avec ce
qu'il est aujourd'bui. Il récapitule les · renseignements
qu 'il a pu recueillir dans tontes ses relaches, sur l'impor–
Lance des opérations
fran ~aises
dans cette partie du
globe, sur les causes qui en arretent
l'
essor, sur les
moyens de les favoriser et de faire enfin disparaitre l'in–
fériorité relative de notre commerce
a
l'
étranger. Grave
sujet de méditation, en elfet, et bien digne d'occuper
tout homme sérieux, ami de son pays; sujet bien vaste
et qui embrasse une foule de questions dont l'examen
meme rapide exigerait plus de temps qu'on ne peut en
donner
.a
leur étude dans un voyage comme celui de
la
Bonite.
Je n'ai point la prétention de traiter ces questions in–
téressantes. Bien d'autres s'en sont occupés et peut-etre
reste-t-il aujourd'hui peu de choses
a
dire sur cette ma-