CfiAPITRE Vlll , - tES
n tTES.
119
genre fu t le triomphe d'Auguste apre; sa victoire sur
Cléo.patre
1;
elle eut Heu sous Paul
U,
Outre les person–
nages co.miques et my thologiques (qui ne manquaient
pas non plus daos les triomphes de l'aolíquité), o.n
y
re–
trolI'Vait lous les éléments consacl'és par la tradHioo :
des roi encbatoés, des baooicl'cs de soie portant des–
textes de plébisciles el de
séDa.~us-coDsultes.
un sénat
costumé
a
l'aolique avec' des édiles, des questeurs, des
prélcors, etc.; qua tre VQitul'es pleines de masques chan..
tants, et saos doo te aussi des chars ornés de trophées. •
D'autres exhibiLions représentaient d'une maniere plus
générale l'anliqu6 puissance de Rome malfresse du
monde, et, en présenee des dang;ers rée)s
d'oDt
les Tutes
meoac;aiell't l'Oecide'nt, 0.0 aimart: sans do-ute aussi
a
faiFe'
défiler une traope de Tures pri50nniers, man tés sur des'
chamea1:1X. Plus tard, pendant le carnaval de'
1600,
Cé'sar
Borgia, pa'r uoe allusion bardiC'
a
sa perso.nne,
tit
eélé–
brer le triomphe de
J
ules César, ou figurerent onz-e chars
magDi 6quesS\~
íl
voulait cerl<tinement félfre pÍeee aux
pelerins qtli se rend'aient au
jubílé.
(T.
f,
p.
147.)-
L'enl–
taHoD' de Léon X donna lieu
&
deux
~riompheS'remaFqua
bies
par
la magnifieence et par le bon guat q!l'Y dép't6-yé–
rent deux sociéfés rivales de Florence' ('1&13)" :
l'U1fl
re–
préscntait res trois
~ges
de 'a vie' bumaine, ,'aulre lcs ages
du monde, in6'énIeusement tigllrés par cinq tabFeaux em–
pruntés
'a
l'bi loire romaine el par
d~1lX él'Plégorie~,
qoi
rappelajent l'Age
d'ol"
d'e Safl'lrne et son reto-ur'. La
ric.hesse de la décorati'ofl des cha'rS', dile:
quelqolefo.is~
l'imagination féconde des grands artistes ftorentins, fai·
eorté¡;es sofenO'els
1I
PlofEmcC', comp,
RXU'ltfONT,
ltnn'ellt,
rr.4:a3
ss.
1
JIIich.
e~NNESI OS,
Vita
Ptrulr'
N,
dans
ntunn"
111,
Ir,
col
J•
11&
SS.
1,
TOMM.lSSI,
Vira
di Celare- Borgia,
p.
ZSI,
•
.lSARI,
Xl, p, 34
&s.
Vira
di
PU1ltONTfO~
C'est U1l passage impor-
tant dans son genre.