CHAPITRK
VIII . -
LES FETES.
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guerrier; c'-élait un simulacre de combat entre des cava–
liers etune revue de labourgeoisie en armes. U'aufre parl,
les masques jolÚSsaient d'une grande liberté, et
1'0 0
uvait
parfois, peodant des ruois enliers,
le
droit d e se
1
ravestll'1,
Sixle lV
oe
craig!!aH
pas de passer au mmeu des masques,
méme daus les quartiers les plus populeux de la ville,
au
Campo Fiore et aux Banchi; seuJemeot
it
fuyait les
masques
qul
se présentalÍ.ent
a
dessein au Vatican pour
lui faire des visites.
Sous
lunoeent V
m,
un uS3g'e
assez ingulier, qui s'était déja in troduit auparavant,
dégénél'a en v-érilable abos
I
lorsdu carnaval de l'année
1491,
les cardin.aux s'env()yerent réciproquement des
chars remplis de ma,sques, de bouffous , de chanteurs,
escortés par des cavaliers, toos , <l dmirablement cos–
tumés,
ces
pe.rso nnages récitaient des vers scan–
daleux
l. -
Les Romains semblenl 3ussi avoir
été
les
premiers
a
mettre en hOllnear
les
g randes
mar~hes
aux
fiambftaux. Lorsque
Pie
U
revint, en
1459, du
'coogres
de Mantoue.s, tBut le peuple luioffrit fe spcetade
d'uDe
caval
ade
atAx
ftambeaux,
rdont
les pel'sonnages tirent
des éVQlutions el décrivireo t des
cerdes
lumineax deV"-dut
le palais. Une fois, .cependaul, Si1.1e IV jugea
a
pt'opos
de déc1ine¡' une démonslratioB de
ce
gellre, et le
p{!opie
dut renorlCer
a
déftler devant lui avec des fialubeaux
~t
des branclles
d'oHvj~r
'.
Le
carnava~
de
Florence surpassait celui
de Rome pn
un
certain
geDr~
de
oortége
qui a Jaissé
des souvenü1S
' J
Sous
¡\ I~xandl'~
V1,
oela
dura
unefu¡s
depuisle
moís d'octobre
jusqu'au
caréme.
Comp.
TOJlfMA'5t,
1,
p. 322.
9 BA.LLUZE,
Miscelt..
IV,
5l7.
(comp.
Gnoo@Rov., Vfl, 288
ss.)
3
Pu 11
Commall.,
l. {V,
p•
.21 • .
4
Na1ltil'0rlfJ,
dans
MURAT.,
lI, m, C()J. J080.
Jls
'V~uía¡ent ' le
re mercit;,r d'avoir coOu:Clu la paí.x.; mais i1s tnuverent
les
porte s
du palais tc'I'mées et des délachements de soldals sur ((jutes les
places.