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EXAMEN DES DÉCOUVERTES
J'ai exposé
les motifs qui me . portent
a
penser •
contre l'opinion d es Géogr ap he; anglais, que les iles
de PRINC'E.
OF
\V/
ALLES, découvertes , en 1765, par
le commodore
BY
Ro N
,
ne sont pas les Six iles .qui
forment le LABYRINTHE de RoGGEWEEN; qu'a
la vérité
,
elles n'en doivent erre séparées que par
une assez petite di>tance' mais pas assez perite cepen–
dant pour rious faire passer par-dessus d'autres considé–
ratior¡s géographiques et nautiques qui ne petmettent
p as qu'on les confonde avec ce Groupe.
Les iles de
BA
UMAN ont éré placées
a
leur Posi tion
relative
a
l'égard des PERNICIEUSES, d'apres la Rouce
de RoGGEWEEN et le nombre de lieues qu'il a pu
parcourir dans l'intervalle de temps
qu~
s'est écoulé
entre. la premiere de ces D écouvertes et la seconde :
·et
la comparaison de e tte Positio n
avec celle de
l'
r
e
D
NAVW
EU
1
s
fi ,
marquée entre les habitans de
['un , comparés avec
ceux de J'autre, se sont réunÍes pour écaFter
a
jamais
l'id ée que
les deux Archipels puissent etre le meme.
J 'ai fait voir combien avoit été érrange la
mé~rise
de
RoGGEWEEN, qui jugea que les !les auxquelles j'ai
donné son nom ' devoient etre celles des Cocos
Ct
des TRAITRES, lorsqu'il avoit sous les yeux la preuve
écrite que leurs L atitudes different entre elles de deux
degrés et un
sixieme, en supposant meme , avec la
Relation hollandaise dont j'ai démonrré i'erreur sur ce