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EXAMEN DES DÉCQUVERTES
qui puisse en arreter les progres et en réparer les rava:ges.
Pourquoi faut-il que la découverte que firent les Euro–
péens, de ces nombreuses Peuplades, séparées jusqu'alors
du reste du Monde, au lieu d'etre p'°u,r elles un bienfait
du Ciel, n'ait
~té
qu'un signe de sa colere
~
Nos visites
n'auront-elles servi qu'a leur laisser des souvenirs amers,
·et
a
leur préparer de longues privations
!
A
Paris, ce
z
5
Fructidor, a11 lV de !'Ere
fi-an~aise:
P.
S.
EN parlant des diverses Relations du Voyagc
de RoGGEWEEN, je n'ai pas
faü
mention de celle qui
est insérée dans la Collection anghiise de JoHN HARRIS,
ui parut en
1
6
i
et dont
la
_premiere Édition ' a en
j
date
4
J'Épitre dédícatoi
qui a été réim-
pc
'·1
>
la seco011de, a-¡ro't éÍé publiée vers la _fi11
de
. Quoiqu
le R l dacteur
ise que nous sommes
":!''~'~".;,,;;~e
cet e
le ,
ti Ón' a j'Offl.cier qui commandoit
Troupes de cerre
it
~ord
du Vaisseau amiral, mais
qu'il n'a pa-s la liberté de le ríommer, non plus qu'aucune
des personlies qui lui ont fourni de grands secours pour
la
composition de son Ouvrage; cet Ouvrage n'est autrc
chose que cette meme Relation de CHARLES-FRÉDÉRICK
DE BEHRENS, publiée par lui, en A.llemand, en
173
8,
e11 Fran\ais, en
17)
9
' .,
que j'ai principalement suivic
dans !'EXAMEN qu'on· vient de Jire, et
a
laquelle on a
seulement ajouté quelques réflexions, quelques digres–
sions ' absolument étrangeres
a
·111011
objet.
' Ci-devant page 3
79,