DE RDGGEWEEN.'
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attribuer la difficulté de les mieux .établir '
a
.la
pénuric
des moyens . qu'offrent les Relations, et
a
leur défaut
d'accord qui ouvre un champ libre aux hypotheses et
a
l'arbitraire. J'ai tenté de porter une foible lumiere au
milieu de ces ténebres; mais je n'ai pas la prétention de
les avoir dissipées : et comme l'obscurité est préférable
a
une lumiere trompeuse; le Navigateur qui rech erche–
roit les fles déco uvertes · par RoGGEWEEN qu'on n'a .
pas encore retrouvécs, ne devroit pas regarder les µ.oints
que j'ai taché de déterminer, comme des Piures pl acé>
sur la Route : il doit marcher
a
tatons.
JE
e
Ro
Is
avoir démontré que les Navigate\]rs de
ces derniers temps n'om reconnu ou visité que deux
des
Découv~rtes
de l"Amiral hollandais: l'ile de PAQUES,
.--:'-.....;;~;;;,mettr
en op
n
cu
H
ute m:
'1
PERNICIEUSES et- des- Quatre !.les auxquelles le Navi–
gateur anglais a imposé
~e.
nolll¡, d'iles PALLISER.
J'ai prou vé , contre l'opinion de M . DALRYMPLE
et i:ontre celle du capitaine CooK, que la TER RE
DE 0AVIS ne peu t pas etre l'ile. de PAQUES de
RoGGEWEEN.
J 'ai combattu l'idée qu'avoient
eu~
l'Amiral et sei
Capitaines, que 1'1le de CARLS - HoFF étoit l'ile dei
CHJENS de LE MAIRE et ScHdUTEN; et sur ce point,
je me suis rangé
a
!'avis de BE
H
RE NS , que j'ai
appuyé des diverses preuves que m'ont fournie >
le¡¡
Navigations poslérieure.s
a
celles des Hollandaii.