FIN'
DV
VorAGE.
• 47
2
EXAMEN DES DÉCOU VERTES
plu ; ieurs jours nous
fit
voir combien nous en etrons
éloignés '" Pourquoi BE H RE NS ne nous fait-il pas
connoicre le
nombre
de ces
jours,
et le nombre de¡
lieues
parcourues! Cette connoissance eíh été bien utile.
Ro
GG'E
w
E
EN atteignit enfin
les Cotes de
la
NOUVELLE-BRETAGNE ; j'ignore
a
quelfe époque, car
BEHRENS, suivant l'usage de l¡i pluparr des Voyageurs
anciens, rarement fait mention des dates; on est toujours
tenté de croire que leurs
J
ournaux ont été écrits de
mémoire
a
leur retour : mais , comme le surplus du
Voyage ne doqna lieu
a
aucune Découverte, ce seroit
sorcir de mon su jet, que de suivre l'Amiral dans sa
l'favigation le long des Cotes de la NoUVELLE-G UINÉE,
BATAV fA qui fut le terme de sa course.
dan
ce Rorr s· oonnu
ou la persévérante
ollanda1s.
.ª
su
(}r le principa1 Entrepot
pro uc ió
e l
'Orie.nn, ce fut la que les
u
:e-
leur Com a·gnie des
l!JIDES, moins humains
qu que - un s de c
Peuplades Sauvages que
~OGG
WEEN avoÍt visitées, et abusant du droit anti–
républicain d'un Privil ége exclusif pour la Navigation
et le Co.mmerce dans les MERS DW\SIE, saisirent,
confi sq~erent
et vendirent a. l'encan , deux Vaisseaux
au xquels un Amiral de leur Nation ,
a
travers tous
les hasards d' une 'M er inconnne, avoit fait parcourir
la
circonfétence du Globe, pour substituer, s'il étoit
EOssiqle '
a
des notions confuses ' quelques connois–
sances moins incertaines : l'Amjral, ses .offiders, tous
les compagnons de ses longues fatigues et de ses dangers,
foibles restes de nombreux Éqpipages que le Scorbut
avoit dévorés , furcnt arrerés, incarcérés, renvoyés en