D E M A R C H A N D.
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voltigeoient sans cesse
le long du Plein,
suivant l'expres–
sion
d~s
Mari ns franpis de LA MAN e
HE,
c'est-a–
dire, sur
les bords des Anses et des Baies des
ilcs
MALOUINES. L e nom d'
Equerret
lui a éré donné par
les Matelots employés sur le} Batimens de l'Expédi–
tion, lesquels, étant póur la plupart 'Mal_puins , lui ont
appliqué ce nom qui paroit etre I'espece de nom
géné~
rique qu 'ils donrien't aux O iseau - P echeurs qui se voient
sur les Cotes Septentrionales de F R A-Ne E. On peut
présumer que ce_s
Equerrets
des MALOUINES, puisqu'ils
vivent en familles , ne sont pas
Erratiques,
et qu'ils
ont un domicile fixe dans les Baies qui se
trouvent
répandues sur le contour de ces iles dont ils partagent
la propriété. avec des O iseaux et des P hoques de diffé–
renres Especes .
XV111.
ST LLER présente e S:rAR!l<I et le GLOU-
PICHI comme
e m
u ais a
sur
fu
r.
" Le
Staril<i,
la
g\Q.S~eur c;l'~n
Pi eon
;
il a le venrr
le
re re d
píuma e
es~
d'un
noir quelque
ira
le b eu . .
y
a
u
son t
enueremcnt nóirs
avec un bec d'un rouge de vermillon ,
et une huppe blanche snr la tete.
" Le
Gloupichi,
qui tire son nom de sa stupidiré ,
est gros comme une
Hirondell~
de Rivi!re.
L es iles ou les
rochers simés da ns le Détroit qui sépare le KAMTSCHATl<A
de l'AMÉ RIQUE [le DÉTROIT DE BERING
J
en sont
tout couverrs : on d it qu'ils sont noirs comme de la
terre - d'ombre qui sert a la peinture' avec des taches
blanches par tout le corps. Les Kamrschadales, pour les
pre_ndre' n'ont qu'a s'asseoir pres de leur retraite' vetus
d'une pelisse a manches pendantes; quand ces oiseaux
_ vicnncnt le soir se retirer dan; des trous, ils se fourrent
ÜISEA\IX
PEU CONNUS.