D ,E M A R C H A N D.
.237
Grifet
du Voyageur
FLACCOURT]
est vraisemblable–
ment aussi une
H irondelle de Mer.
XV.
FRANc¡:o1s LEGUAT
fait mention, dans deux
endroits de son Voyage, d'un e Espece d'oiseaux qu'il
nomme
FE11 RETS ,
qui ne paroissent point sous ce nom
dan s les, Relations d'autres Voyageurs, qu'il a trouvés
tres - abondans . sur !'!le
RoDRIGVE
et sur l'ile de
FRANCE,
et dont il nous donne la D escriptíon
:ui~
vante :
" Ces oiseaux sont a-peu-pres de la grosseur d'un
P igeon :
leur rendez-vous général étoit le soir dans
un petit llo t
0
entierement découvert ; on
y
trouvoit
leurs reufs pondus sur le sable et tour proches les uns
des antrcs ; néanmoins' ils ne font qu'un ceuf
a
chaque
ponte·.. . ••...•• Nous emportames trois ou quatre
douzaine s de
crics : et coi me 'ils étoiw t
fort
gras ,
1
~·
1<:11.!J'
ttouvaw
~
' peu-
1«is
11s nou
fire1
t beau–
uis nous ne
'ífmes_,Lamajs tentés
d'en goíhc ..
~.
-. •.q:;:"o:l!
t
u.r
qu~q1J$s
[ours apres
! Ur
l'llot , nous trouvames que les .
Ferrets
avoient
abandonn é leurs reufs et !curs Petits dans tout le canton
ou nous avions fai t capture . .. .... Au reste, la bon té
. des ceufs nous dédomrnagea de la mauvaise qualité de la
chair des P etits : pendan.e notre séjour , nous man–
gcames plusieurs milliers de ces ceufs; ils sont tachetés
de gris et plus gros que des c:eufs de
P igeon
1> ,
C es
Ferrets
paroissent etre des
Hiro11delles de JJ!ler ;
et
il
seroi t doublement utile d'en reconnoltre l'Espece,
par rapport
a
la bonté de leurs ceufs' et
a
la mauvaisc
qua! icé de lcur chair.
XV I. Un oiseau que
BouGAINVILLE
a nommé le
Ü!SEAUX
PEU CONNUS,
-·