D E M A R C H A N D.
5
animaux domestiques, ne laisse pas d'etre susceptible
d'une sorte d'éducation '.
,, Le
Plioque
a le cerveau et le cervelet proportion–
nément plus grands que l'Homme, les sens aussilions
qu'aucun des Quadrupedes , par conséquent, le senti–
ment aussi vif, et l'intelligence aussi prompte : !'un et
l'autre se marquent .par sa douceur , par ses habitudes
communes, par ses qualités sociales, par son instinct
tres-vif pour sa Femelle, et tres-attentif pour ses Pctits,
par sa voix plus expressive et plus modulée que celle
des autres animaux :
il
a aussi de la force et des armes;
son corps est ferme et grand , ses dents tranchantes ,
ses ongles aigus.: d'ailleurs il a des avantages particuliers,
uniques, sur tous ceux qu'on voudroit lui comparer;
il
ne craint ni le froiCI ni le ch ud;
il
vit indifféremment
d' herbe, de cha r ou d
íl h<1bite egalement
l'eau,
la
terree
.¡
,, Mais ce
avanta
balancés par d
p
~io
s
tri
son
encqrt plus
grandes. Le
Phoque
cst mancho ou plutot estropié des
quatre membres; ses bras, ses cuisses et ses jambes sont
presque entíerement enfermés dans son corps ;
il
ne
sort en-dehors que \es mains et les pieds, lesquels .sont,
a
la vérité' tous divisés en cinq doigts; mais ces doigts
ne sont pas mobíles séparément les uns des autres, étan·t
' On a p!usieurs exemp!es sur les Cotes de la
J11Míttrranér,
et dans le
Nord,
de
Plioquu
qui ont été apprivqisés: on nourrit
cct Amphiliie en le tenant souvent dans !'eau ; il viene lorsqu'1!
s'entend appe!er par son malcre qu'il reconnolt; on lui apprencl
a
sa!uer ele la tete et de
.la
voix; il dqnnc plusieurs aucrcs signes.
d'inte!ligencc: et de docilité.
A 3
2.
2.
PHOQUES.