1791.
lllors.
2 '·
PHOQUES.
VOYAGE
un assez grand nombre d'Especes et de Va'riétés. Ceux
que l'on rencontre en pleine mer, ne se montrant jamais
qu
'a
une certaine distan ce,
il
n'est guere possibJe d'en
distingu,er l'Espece : si
1'01)
tente de s'en approche r avec
un canot' ils plongent
a
l'in stan t et disparoi'ssent; et
dans tous les cas, lorsqu'on en aper,oit au large, on
ne voit jamais que leur tete au-dessns de l'ea u.
Je n'entreprendrai pas de décrire en détail les
diver~es
E speces de
Phoques
que les Voyageurs de T erre et de
Mer nou s ont fait connoitre :
il
parolt que quclques–
nn es sont les memes sous des noms différens. Apres
avoir indiqué les grands Caracteres qui distinguent,
en général, le s
Phoques
des autres Animaux, je m'atta–
cherai principalement aux Especes que les N avigateurs
peuvent r encontrer dans les grandes Navigations , et
p art!Ícul ierement da s le
, ·s A_r strales ou ces animaux
pré en
t .
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la grande
dent,
et le
L amantin
ou
Manati,
ou
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111arín
de
SAINT-DOMINGUE (
desquels
il
sera parl é ci-apres ) ,
semblent, avec les
Phoques;_ ,
former. un petit corps
a
part dans I'O rdre des An imaux : les
Ph oques
et· les
Morses
son t plus pres dés Quadrupedes que des
Cé.ta–
cé es , parce qu 'ils ont quatre especes de pieds : les
Lmnantins,
qui n'ont que les deux de devan t , so nt plus
C étacées que Quadrupedes . Tons different des autres
An imaux p ar un grand Caractere : ils sont les seu ls qui
puissent vivre également et dans l'air et dans l'eau , les
¡cuis , par conséquent, que i'on dut appeler
Amphibíes: