D E M A R C H A N D.
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sur- tout si c'est dans une eau courante et qui puisse
l'entralner.
TouT ce . que je viens de rapporter des hal?itudes
1
t.
naturcll cs de la
L outre de Mer
ou
Saricovienne
concerne SAnrcovisNNE.
plu s pan iculieremcnt l'Espece qui habite les Cotes du
KAMTSCHATKA et les iles situées
a
l 'Orient de cette
P énin su le; mais ·on' peut présumer qu'elle differe peu
de celle 'qu 'offrcnt les Cotes du NoRD-ÜUEST de l' AMÉ-
RIQU E sur les mea.¡cs Paralleles : la meme Mer baigne
ces panies Boréalcs de !'un et de l'autre Contincnt ,
qui
formen t ensemble un golfe dont I'ouverture de
l'Est
a
l'O uest n'cst pas de . plus de
800
lieues sur le
P arallele de
5
o
degrés , et va toujours en se rétrécis-
sant si l'on s'¿leve pl us au Nord :
~n e
memc tempé-
rature ' un memc
el"
mat'
es deux cotés' des terres
é levées ' de gr
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rets
1
d s
1
bquehme:s
de
rivieres , &c. ,
e qu e
'E s ece des
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rico-
sur e
de.ü
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res :
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pcut
, ___,,_
I'
f\
que!
s
Sarico-
parv1ennent sur
l es- gJa~ons
fl ottans poussés par un vent d'EH,
jusq~1es
aux C ores
du Nord-Est de
l'ASIE. Nou s serons mieux instruir;
de ce qui concerne les
L ourres de JI/fer
du Nouveau
ConLincnt ,
lorsqu'une plus longue· fréqucntation des
C otes de l'AMÉR!QUE par les Européen s nous aura
p rocuré sur les
aricoviennes
de ces C otes , des con–
noissances aussi détaíllées que cetles que STELLER nou•
a
transmi es sur la
L outre de
Mer
des C otes O rien–
tales du KA ITSCH TKA et des Hes qui en sont vo isincs .
Le
capitaine
J O H
M E AR
ES
nous a cependant fai t
connoitre les
Saricol'Íennes
de
I'
AMÉ R
1
Q
u
E avcc assez.
de detail , pour que l'on puisse apercevoir des Varié rés
M
>.