Table of Contents Table of Contents
Previous Page  193 / 592 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 193 / 592 Next Page
Page Background

D E

M A R C H A N D.

175

done également propres

a

l'entretien et

a

la multipli-

179

1 .

cation des

Sarícoviennes

ou

Loutres Marines

de la grande

Aout.

Espece; mais, en meme temps,

il

paroit qu'elles varient

• •·

b~aucoup

pour la grandeur et pour la couleur. Celles

SAnrcovrENi<E.

de

l'AMÉRIQUE

Méridionale ont ordinairement le poi!

d'un gris plus ou moins foncé et quelquefois argenté.

L es

SfVicovíennes

de !'un et de l'autre Continent ne

sont ni féroces ,'

ni

farouches

' ; elles sont douces ,

timides' et assez sédentaires dans les lie·ux qu'elles ont

choisis pour demeure: celles de

KAMTSCHATKA

semblent

craindre les

Phoques,

car elles évitent les endroits qu'ils

habitent; elles n'aiment que la société de leur Espece:

pendant l'Hiver, elles se tiennent tantot dans la mer sur

les glaces, tantot sur le rivage; en

Été~

elles entrent dans

les fleuves et vont méme 'us ue dans les lacs d'eau douce,

ou elles par 1ssent se plaire

e uaoup

Da~s

les tetnps

chauds, elle e

e

our

liC

re,pQ~e

11!§

n<!Í'roirs

frais et ombr gés ·

nt e l'eau, e [es,

s

et se couchen en

· """"~~-~-">!..

' L es Russes qui en tucrent, en 174• , huit ou ncuf ccors

sur !'lle de

Bfri11g

ou ils firent un long séjour apri:s lcur

nauírage, les trouvi:rent aussi paisibles que des troupeaux de

A1ou1011s :

"

Cornme

ces

animaux, dit

Su l!tr,

n'avoient jamais

vu d' l-l omrnes aupnravant

¡

ils

n'étoient ni tirnides ni snuvages

¡

ils

s'approchaient

rn~me

des feux que nous allurnions , jusqu'a

ce que, instruits par lcur malheur , ils apprircnt

a

nous re–

douter , et commenci:rent

a

nous Riir

».

.(

Nb1

1

i

Comlllfntaríi

Pmopo/.

Tome II ,

An.

175

r. )