D E M A R C H A N D.
137
qui appartiennent
a
des Genres différens de celui des
179
1.
P étrels.
Awil.
Toutes ces Citations, dont quelques lignes seulement
'5·
de 'luelques - unes sont rapportées dans
I'
Histoire des
CotlPEUH-
Oiseaux
par BUFFON, me semblent prouver que le
Shear-
n'i:Au.
Water,
le
Coupeur-d'eau,
que les Ang'lais ont trouvé
dans les Mers AtJstrales, ne leur a pas paru différer du
Cor1peur-d'eau
de la CAROLINE et de la GUIANE qu'ils
avoient rencontré dans d'autres Mers ; et l'on cfoit
croire que c'est ¡vec connorssance de cause qu' il s lui
ont appliqué la meme dénomination. COOK et su r-tou t
FORSTER devoient bien connoitre, par les D escription.s
des Ornithologistes anglais, le
B ec-en-Ciseaux,
o~
Cou-
peur-d'eau
de la CAR OL IN E; et si eux
et
tous les
autres Navig1ne11rs anglais
nt désigné par
le meme
nom, et sans a cune observatio
isea11-dés Mers
Antarctiques ,
'e
5
s Clo
te
fai t remarq er, comm
de hec
si singul '
.
d
y·_;,_;.~~
rang a part
ans
et en généraf dans Oráre des Oiseaux.
11
est meme
permis de douter que les
Bec-eh-Ciseaux
ou
Coupeurs-
d'eau
du Suo soient une Variété de ceux de l'ÉQUA-
TEUR et du NORD ; G. FORSTER l'dh- recon·nu' et,
sans doute ,
il
en eí'tt fait la rema.rque. A. la vérité ,
cct Observateur, ainsi que le ppitaine COOK, semble
regarder le
Shear-Water,
le
Coupeur -d'eau
du Suo ,
comme une espece de
P étrel;
mais ni l'un ni l'autre
ne dit sur que! Caractere commun aux deux Oiseaux
prut poner la rcssemblance : on peut en trouver un ;
car le
Coupeur-d'eau
de la CAROLJ NE et de la Gu!ANE,
fiuque l ces Observateuri ne dis tinguent pas crlui
qu'il~