156 / 592
VOYAGE
179
1.
ont ,rencontré dans les Mers Australes , a, comme le
Avril.
Pétrel,
les trois doigts antérieurs unis par une mem-
1
5
•
brane , et le quatrieme isol é : mais ce Caractere ne
Cou1•EÓR-
suffü pas
pou~
les confondre 'dans le meme Genre
¡
ce
0°EAU,
ce bec du
B ec-en-Císeaux )
a
mandibules si inégales '
que celle d'en has est sai llante hors .de toute propor–
tion , doit le tirer du Genre des
Pétrels ,
pour .en fairc
un Genre distinct et séparé dans
la Classe des Pal–
mipedes. Du reste, la différence des climats et de la
chaleur de la GuIANE comparée au grand froid des
Mers Au strales' qui m11ble avoir décidé BuFFON
a
reconnoitre ici, deux oiseaux ·
différen~,
ne paroit pas
une raison suffisan te pour prononcer que le
Coupmr–
d' eau
du SUD n'est pas le meme ois eau que cclui de
, l.'.ÉQÚATEUR et du NoRD: ne voyons - nous pa,s ejes
aquati uq_s,
els que les divcrscs Espeq:s de
e
1auc.tt,
les
iroTu:ldles
de M er,
&c.,
len e
d n
R
s rempérécs, bríl–
t ' sans citer a'autres oiseaux' on
~¡¡em
ag
, le capiraine CoOic -
a rencontré c.elui qui nous occupe, le
Shear- 117ater ,
a
6
1
degrés de Latitude, au milieu des glaces du Pole
Antarctique ( ci-devant 3.º ), et qu'apres s'etre rapproché
d'en viron
700
lieues de
l'tquateur, il
le ' rctrouve,
ain si que
\V/
A
LLIS, par
2
7 degrés de Latitudc Sud,
a
1
ºº
lie-ues dans l'Est de l'ilc de PAQUES' sur les
confin s de la Zone Torride '.
On j4gera peut-etre que j'ai trop étcndu cett.e dis–
cussion; mais elle est pour moi, pour ma salisfaction,
plus que pour le Lecteur : on ne peut se donner trop
'
Coof.'s
2
,J
Voprgt.
Vol.
J.cr,pnge
z
7G.
./