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A N
D.
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Baleínes
sont de la grande Espece. Elles cheri:hent
1791.
souvent
a
s'approcher assez pres du rivage, pour que les
Mm.
Gro/les'
et les
Mouettes
•
puissent enlever les crustacées
1
3·
et Jes coquiJlages qui s'attachent
a
Jeur peau et Jes in-
BALEINES.
commodent beaucoup; souvent, et principalement au
l'echeetProduit.
commencement de l'Automne, on les voit dormir sur
la surface de la mer. Les Kamtschadales et les habi-
tans des Hes s'approchent sans bruit de l'endroit ou
repose une
Baleine;
mais, moins inaustrieux et moins
hardis que les Groenlandais et les Américains du NORD-
ÜUEST, 'ils n'ont. rien imaginé de mieux que de la percer
avec des dards empoisonnés. Quoique cette blessure
semble d'abord Iégere dans une masse aussi énorme;
cependant elle ne -tarde pas
a
causer
a
la
Baleine
de¡;
douleurs insup ortables · elle s'agite et pouss.e d'horribles
mugissemens; nfin elle se gon e extra JJdin i e
meurt peu de tem¡:¡s p ' .
n'assure pas toujo\11'
1-a
u1
·y
a
droit : on ne m •
i-s
p
·t
qui
peuvent porte
Buiei
s r u e
ote eppose , ou
quelquefois la ramenent
SllT
la Terre d'ou elle a
re~u
la mort, 'assez tard pour que son état de corruption
ne permette plus d'en approcher; mai5, dans cet
é
at
cncore, un Kamtschadale rie la dédaigne pas.
Tous les Peuples des contrées de l'EuROPE, de
l'As!E et de l'AMÉRIQUE, dont les
~otes
sont baignées
'
Crol/e, Graie
,
Freux, Frayonnt,
Espece d'oiseau d'une
assez grosse corpulence , tres-charnu, et qui tiem le mifi cu
entre
le
Corbrau
et la
Comrillt :
c'est l'Espi:ce de
Comri! e
la
plus nombreuse.
·
oyez
fi1qumrs
,
ci - dev:mt
pagei
35-i
et
uiv.