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47~
VOYAGE
r
79
1.
quelques-uns des harpons auxquels sont attachées les
M:irs.
gros ses cutres enflées. On ne croiroit pas que, que lle
'3
·
que soit la mass'e du Céta¿ée, ·deux ou trois de ces corps
llALEINEs.
vides, suffisent, par l'effet de leur légerété et de la résis-
1,. h
p
d
·r tan
ce du fluide, pour empecher que !'animal ne puisse
ec e
et ro m
.
plonger. Quand ils sont parvenus a ancrer' pour ainsi
dire·,
la·
Baleíne ,
ils se mettent a l'eau, nagent a' elle ,
l'entourent; et l'on cro ít voir les Lilliputiens assaillant
GULLIVER :
ils la combattent corps a corps' la percent
de coups, juqu'a ce que
la
perte de son sang ne
~¡
permette plus de faire aucun mouvement , et qu'enfin
elle expire. Alors , armés
de
leur cautelas , les
uns
debout' les autres couch és
a
pl at sur l'eau ' dans toutes
les positions que leur·lfabit
aérien
leur permet de prendre
et de €0f! serve-I'
ils dépoui!Ient !'animal ; et chacu n
fui e ve
a
ehes e ard qui son t
~,~~
11 1e e
les
enfclns
lei
en ent meme a (orce
ans '0utils '
a
tirer de
I
g etrl e a pltr
ande
pa·
ti
fa nons, pour l'extrac-
tion cfesquels nos habil es P echeurs emploient tant de
forc e et de si gr ands instrumerts '.
LES BAI:.EINES,
depuis quelques années , sont assez
abondantes dans la Mer qui baigne le
KAMTSCHATKA
el'
les il es
KURILES '
peut- etre depuis que la Cote du
NoRD-Ü UEST
de
l 'A,MÉRIQUE,
ou on les a trouvé es
tres-multipliées , est plus fr équenté e par les Vaisseaux
des Européens et des Américains du NpRn-EsT : ces
' Voyez
Anderson, Hist, nat. du
Croe11la11d.
Tome 11 ,
pagc
21
S.