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VOYAGE
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1.
trop petite distance : cette opinion
es~
fondée sur l'expé-
M ars.
rience des Pecheurs des premiers temps, lesquels, dit-on ,
'3
·
en éprouverent un semblable effet. Nos Basques furent
BÁLE INES.
les
seuls qui se hasarderent
a
faire .fondre la graisse
Peche et ProJuit.
de la
Baleine
sur .leurs Vaisseaux meme'
a
l'aide d'un
fourneau de briques construit expres, et qu'ils .échauf–
foient d'abord avec du bois, puis avec quelques partie s
osseuses de !'animal et les résidus du lard
qui
,
apre s
avoir rendu son huHe, donnoit un feu des plus arden s.
' cette métl;ode étoit expéditive; elle étoit avantageuse ,
parce que tout étoit mis
a
profit. Mais
il
étoit dange–
reux d'entretenir un. volean toujours en explosion au
milieu d'un Vaisseau
0~1
quelquefois il occasionnoit un
incendie : aussi les Pecheurs des autres Nations se con –
tentetit-ils de transportede lard dans des barriques pou r
fo
faire fondre dan
leur -pays: l'Huile q..ui provient de
ce s
dé s et fe meootées, estinférieure de beaucoup
l'o
o ten0it
ar le pre ier procédé.
retourné
fa
Baleine
pour en
en
r teute 1
raisse, on .l'e ue es barbes ou
f;
no ns
qui ont attachés dans le palais, ·et garnissent toute la
superficie de cette partie supérieure de la gueule.
La cot« entiere et osseuse de !'animal appartient nou –
seulement au Propriétaire du Vaisseau, mais encore
a
. tous les lntéressés dans l'entreprise. L'Équipage a la
moitié du produit de l'Huile;
e~
le Capitaine, le Pilote ,
le Charpentier, ont encore, par-dessus les autres, une
gratification sur le prodnit des Fanons. En Is
LANDE ,
aux iles
FÉROE ,
et ailleurs , on voit des habitation s
construites avec les débri s des carcasses de
Baleines :
les os de cet animal suppl ée nt done ausii au Í>ois; c'e st
le trésor des Mers du
Nono.