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VOYAGE
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il cs est couverte de bois, et l'on ' trouve dans p!usieurs
J\lars.
cantons de la seconde, une espece de tourbe qui br ule
1
3·
tres-bien : les chaudieres pourroient etre établies sur
BM.EINEs.
le rivage; et les deux combustibles qu'on auroit sous
P
f
.
la main ,
joints aux débris meme des Cétacées, suffi-
aragcs
l'e-
quenlés par
les
roient.
a
alimenter le feu nécessaire pour opérer l'extrac-
B.dei11es.
tion de l'huile : celle du
Blanc de Baleine
n'e~
exige
pas. L'huile extraite sur-!e-champ obtient une qua! ité
.
'
que ne pcut avoir celle que l'on fabrique avec du lard
transporté et gardé Ion-g-temps dans des barriques ; elle
est exempte de cette odeur force, acre, octremement
désagréable' que l'on reproche
a
la seconde.
L es
Cachalots,
en général, se plaisent
a
changer de
demeure , et
a
voyager par troupes dans
les M ers
é rangeres. On en
trouva ,
en
1
670 ,
trois
cents
ch ués sur
les
!'tic
T
LY. ,
une des Iles
ent
l'E
o
E:
en
1690,
Ge
<Ian~le
-
p,a:;e 4
12 ) ,
S
plus peu avo1
au moins trente-quatre pieds de Ion–
gueur, et le plus grand ,
quarante - cinq ,
vinrent
échouer
a
la Cote Occidentale de la Baie d'HoDIERNE;
et
il
entra le meme jour dans le Port du meme nom ,
une
col~nne
de
Marsouins
dont le nombre étonna.
f',
lic c1Pro,foit,
Qu
ANO
on a mesuré des yeux la
Baleine
,
on a peine
a
croire qu'un animal qui lui est aussi inférieur que
l'Honime, qui est aussi dépourvu d'armes naturelles pour
I'attaque et pour la défense, puisse parveni r
a
subjuguer
le Monstre ,
a
s'cn emparer; mais cet Etre, si dispro–
ponionné .en' force
a
J'égard de quclqucs - uns dn