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D E M A R C H A N D.
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mer endurcis
a
la fatigue' et familiarisés avec les dangers.
179
r •
Les Vaisseaux Baleiniers doivent combiner leur route
Mars.
ge maniere
a
etre rendu s sur les Parages de la P eche
1
3•
dans le mois d 'Avril : c'est dans cette saison que les
BALElNEs.
Baleínes
se réunisseot en si grand nombre entre le
Peche et Prodllit.
77
.me
et le 79
.me
Parall ele, qu'elles représentent de
Ioin , par les jets-d'eau qui sortent de leurs éven ts,
les cheminées d'une grande vílle.
Elles sont aussi
tres-nombreuses , sur - tout dans I'Été, sur les Cotes
de l'I SLANDE : on lit dans le
Voyage
a
la M er du N ord
par
K ERGU ELEN.
1
,
qu 'il en a vu jusqu'a douze ou
quin ze ensemb le a cinq ou six lieu es de terre ' dan s
le Nord de l'1le DES ÜISEA
UX.
Il leur fit tirer une
vingtaine de coups ·de canon ; et
plusie~ rs
fur ent at-
teintcs et blessées par les
oulets. On voit que l'expé-
rience des sificles ne leur a pas ene re ap ris
a
fuü
a
la vue
de
ces, el. ar
x
aí
s
qui volmt sur
les e
ux ;
et cependant il
acile tle leur éch pper.
U ne
Baleine
m
mn
prnduit enwron
ouz mi!le
livr
pesant
d1
ITTi
,
et ce tte quanti t
gmfillte en
raison de sa grandeu-r er- de son embonpoint. En général,
la couche de lard dont une
Baleine
est totalement re–
couvertc a ' comme je l'ai dit ' de hu it
a
douze pouces
d' épai sseu r : les .couteaux dont on se sert pour la couper
ont jusqu'a cinq pieds de longueur, afio qu e les Matelot s
chargés de cette opération puissent se tenir loin de la
graisse, parce qu'on la croit ca,pable de ca.user par ses
émanation s une contraction de nerfs ,
et de
~endre
perclus des
br~s
et des mains' .si l'on s'en tenoit
a
une
'
Vqyage dans la !11er du Nord,
en
1767
et
1768.
París,
1771.
/11-4.0'
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4.
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