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I)
E M .A R C H A N D .
457
Fran~ais,
dit :
ce
J'ig·nore quand fut connue et pra–
tiquée par nos Peres la Peche de la
Baleine;
je vois
seulement qu'il en est parlé ,
sous
l'am!ée 875 ,
dans
le Livre
de la Translation et des Miracles de
Saint-Vast.,
.. ,
La
Baleine
étoit alors plus commune
qu'aujourd'hui; on en voyoit fréquemment sur nos
Cotes. • . . . • On mangeoit alors de
la
Baleine
en
FRANCE
1
•
,
,
•
•
La langue de la
B aleine
se vendoilt
par tranches dans nos Marchés publics , et sa chair
s'accommodoit avec des pois ; on la· servoit rotie
a
la
broche : cette
langue _étóit
estimée fort délícíeuse et
tendre,
suivant l'expression de
RoNDELET,
&c .
2
"·
' Un
Manuscrit du XIII.e
Siec\e ,
donne !a liste de tous
que nous nomm ns
;
le
equin
ore ,
JI
paroít que nos Peres éroreqt moins délicats que nlfus ne
le sommes devenus ; toutes ces grandes Especes sont rejetéos
aujourd'hui, meme par la classe indigente. Les Pecheurs Balei–
niers eux-memes ne mangent pas de la
Ba!eine ;
sa chair est
tres-difficile
a
digérer; elle ne peut convenir qu'aux estomacs
rob ustes des Esquimaux, des Groen!andais, des Jslandais et
des autres ' habirans de ces Contrécs glaciales
0¡\1,
sans do ute
1 'lrnile de la
Baleine
,
qui est leur boisson favorite, en fait
digérer la personne.
z
Voyez
l'Histoire
de !a
vie priv!e
des
Franrais,
&c. Tome
JI,
~ages
63
a
140.
Oa
y
trouve des détails curieux sur l'histo ire
de la Peche de la
Balrin1
et des différens Poissons de Mcr;
i
79
1 .
Mar
s.
1
3.
BALEINI:S.
. Parn¡;es
fré–
quenrés par les
Baleines.
..