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D E M A R C H A N D.
45 3,
au tour du Pole Austral; 1'encontra, comme on l 'a vu, des
Baleines blanches
>
d 'une énorme grosseur et d'environ
soixante pieds ( anglais ) de longueur , par 60 degrés
deux tiers de Latitude,
a
environ sept cents lieues dans
le Sud-Sud-Est du Cap de BüNNE-ESPÉRANCE
1
•
Les
Baleínes
sont encare extremement ·ahondan tes dans
l'ÜCÉAN -ATLANTIQUE M ÉRIDIONAL , . aux environs
du DÉTROIT DE MAGELLAN, et dans les Parages qui
l'avoisinent;
m~is
elles ne:; p_aroissent pas etre d'une aussi
gpnde t aille que . celles d u NORD ' a en juger par _le
rapport de
G.
FORSTER qui eut le temps d'en .observer
1,111
grand nombre ala fin de D écembre de 1774, pendant
que le capitaine CüOJ{ resta en panne dans le DÉTROIT
DE
LE. MAIRE, pour attendre un canot _qu'il avoit dé–
caché dans la Baie de
Goon-
UCCES [de Bon-Succes
J,
située
a
la Pointe Orientale
a TERiRE-DE-FEU. .
dions , d '
.Ro
s
ER ,
Je
V ,
de c Jfo
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.....-::;-i=.,_,.,--;-elgu s
centa~nes
e
P1ioques
se jouoient dans ,..
a-u íluto
Cl ·
Ya':-sseau..
:e'li
pl
part
des
Baleínes
marc.hoi en t par. couple , ce qui me
fit
juger
q ue ce devoit etre la saison de l'accouplement. Lors:–
qu'elles
lan~oient
l'eau par ieur évent, ou , suivant
l~expression
des Matelots , quand elles souffioient
centre le vent, le Vaiss eau étoit infecté par un e
od~ur
1
fo rte, d étestable , empoisonnée, qui se faisoit sentir
durant deux ou trois minutes. Quelque.fois ces mons–
trueux poi ssons se retoqrnoient subitement , se cou–
choient sur le dos, et de Ieurs longs
br~s
ou nageoires
pectorales, frappoient la surface de I'eau avec une t elle
'
G. Forster's Vi!)'flge,
&e , Vo l.
I.cr,p.
t o7 ,
et
ó-dev.
p.
406-.
ff
3
I
79
I •
Mars.
BALEI NES,
•
Parages
fré·
quentés par les
B~leines.
·'