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'
.
454
VOYAGE
179.1.
force, que chaque coup produisoit un. bruit qui peut
Mars.
etre comparé
a
l'explosion d'un canon d'une livre de
1
3·
baile". Nous eumes le temps de leur voir répéter plu-
BALEtNEs.
sieurs fois leurs exercices, ce qui nous. procura la facilit é
P •
r
•
de les observer sous toutes les faces et dan
5
toutes les
ar:t o·es
rre·
c¡uencésºpar
les
situations ; nous reconnumes que toutes ces
Baleines
Baleines.
ont le ve.ntre, le dessous des nageoires et
le
des"sous de
la queue, blancs, tandis que tout le reste du corps est
noir. Le peu de distan ce
a
laque lle un ·.de ces Cétacées
se
tenoit du Vaisseau (
il
n'en étoit pas éloigné de
soixante
verg~s
ou
180
pieds anglais) nous permit de
distinguer le grand nombre de rides qui sillonnoie11t son
ventre; et nous con
el
umes de cette Observation , qu e
ce devoit etre la meme Espece que V o
N -
L
l N N
É
a
nommée
Bala:na Boops
[la
Jubarte}
'
:
nous esti-
ames aussi qu'ell s pouvojent avoir
uarante pieds de
1
ngueur et u moit1S dix
e e. M ais les
Ea-
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dans
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en
et
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ant dans l'eau de tout son poids ,
produisoit autour d'elle des
Hots
d'écume sur une
vaste étendue. Quelle prodigieuse quantité de force est
.
.
nécessaire, pour que ces monstrueux animaux puissent
ainsi se d étacher de l'eau et s'enlever
!
Des réHexions
sans nombre sur leur économie anímale ,
succédoient
dans notre esprit au premier étonnement don
t
nou s
n'avions pu nous défendre
2
'"
On savoit
déja ,
par le Journal de
LE
MAIRE , qu e
i-devant pages 398
a
40
l.
'
G. Forstrr's Vqyage,
&c. Vol.
JI,
p~ges
509
et
5
ro.