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,
V O Y A G· E
179
t.
obligent quelquefois de quitter leur séjour ordinaire : le
Mars.
temps de leurs amours, une tempete furi euse, un ennemi
1
3·
acharné
a
les poursuivre' le défaut de nourriture ' un
BAL~!NES.
froid excessif, les forcent d'abandonn.er leur résiden ce
P
f
,
habituelle; et elles paroissent alors tantot seules, tant ot
orages
re-
quent ~s
P' r
fes
en troupes nombreuses, selon la nature des causes qui
füleinu.
ont déterminé , leurs migrations. Suivant le rappmt de
quelques Voyageurs, tous les, ans , ·au
rnois de No-
/
'
vembre, les
Baleines Franches
s'éloignent d
ÉTROIT
DE DAVIS, entr.ent dans le Fleuve SAINT-
RENT ,
et vont rnettre bas leur P etit dans l'eau saumacre, entre
CAMOURASCA et QUÉB .EC: de la, au mois de Mars,
ell es repassent réguli erement avec leur
Baleineau
vers
les M ers du P ole
1
•
11
paroit done qu 'elles se tiennent
ass ez constamment dans l'OcÉAN-GLACIAL ARCTIQUE
e
ª
o
re
n
Mais si la Nature paro1t avoir particulierement assigné
les Plages Boréales pour la grande population de qu el–
ques E speces de
Baleines;
elle ne les a pas toutes con–
finées dans les Régiom glacées ; ell.e n'a fi xé aucu n
t erme a leurs courses' aucune limite
a
leurs possessi_ons;
I'ÜCÉAN entier est leur domaine. On les voit répandues,
' Cette époque ne s'accord e pas avec ce qui a été dit ,
d'apres les Auteurs , ci-dcvant page
3
92 ,
que c'est
en Avri!
que
la Ba!eiiu
met has : elle ne pourroit done pas repasser dans les
Mcrs du Pole
w
.IV!ars
avec son
Balrin eau.
JI
reste en co re
d es dourcs sur plusieurs poinrs de l'Histoire des
Bczlrinrs.