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D E M A R C H A N D.
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Février et de Mars ; apres ce temps , les
Baleines
se
pé'rdent peu
a
peu sur ces C otes, et s'enfoncent dans
l'Ouest vers celles du Contin ent de l'AMÉRIQUE. On
trouve dans ce meme Détroit, vers l'ile Drsco, des
Baleínes
de soixante pieds de long : elles sont plus dif–
ficiles
a
harponner' parce qu'elles plongent et viennent
alternatlvement sur l'eau. Cette peche
cependa~t
n'est
pas si périlleuse .que celle qui . se fait sur les cotes
orientales
u GROENLAND, ou les I)avires se trouvent
quclquefo s pris et arretés au milieu des glaces' et sou–
vent en danger d'y etre brisés. II est peu d'années ou
qu elque Baleinier hollandais n'éprouve un sort pareil,
et ne lai;sc dans ces Parages un témoignage de l'audace
et de l'avidité des Européens. Mais
il
es t ordinaire que
ces hardis Navigateurs qui vont nous chercher de l 'huile
au milicu des glaccs du Pole, voyagent en compagnie,
au moi1'ls de
'
:
· l'u d s N!i ires est pns par
ces glaces,
1
enfermé von
.eurs
c11tte mer
devenue soli
u< ace d
ft.resec urus dans le
danger , et s uvés
cas de perte du Banm nt, ajoute
a
leur intrépidité
naturell~'
et les enhardit
a
s'élever
aussi loin que la Navigatioo peut etre praticable. Les
éotes du 5PIT2BERG présentent les memes espérances
pour le succes de la Peche' et les memes dangers pO!Jr
ceux qui's'y livrent.
Cependant , quoique
le domicile des
Btfleines de
Grocnlond
paroisse généralement fixé, l'activité de la
grande Peche du No RD, les fait refluer vers les Paral–
Jeles inférieurs, sur les iles FEROE, sur les Cotes de
LABRADOR et de TEUR.E-NEUVE ' meme sur cell es
d s
É
TA T s -
UN
l
s. D'ailleurs , des·circonstances le;
4·
.
Ff
c.
c.
I
79
I.
Mars.
BALEíNES.
Paragés
fré–
quentés par
les
Ba!eines-.