1791 .
J\
1.rs,BALEINES.
Ennemis
d~
la Baleine.
Le Pou
de fa lhleine.
4+6
VOYAGE
pas de
les fatiguer par leur 'importunité : souvent on
en voit des troupes nombreuses fondre sur le dos drs
Bafrines,
pour saisir les Crustacées ou les petits l nsectes
dont ell s sont couvertes.
MAIS
un autre animal, infiniment móins redoutable
en apparence, que le
Narliwal,
l'Épée
de Croenland,
la
Scie de Mer
et
l'Ours
Blanc,
mais cruellcment importun
pour la
Baleine,
justific l'observation qu'il
n'est point
de petit ennemi;
c'est un ver testacée ' de six
a
sept
pouces de long· quand il est étendu. Des extrémités
de la coquille
a
pans qui renferme cet insecte, sortent
des bras et de long poils qui lui servent
a
piquer la
Baleine,
et
a
se nourrir de sa graisse. 11 se Ioge sous
les nageoires, dans le voisinage des conduits auditifs,
vers le membre
énital du Cétacée , vers
les parti s
se ue les de la Femdle, sur-tout dans le frmps qu'elle
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rM.oueli
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s l'oreille du
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bl
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ar
se
t
impuissante; et qu'il
I'Homme l'intelligence, pour fui assurer la supériorité
sur tous
l~s
Etres qui respirent.
Q uAND on considere que
I ~
plupart des grands Céta–
cées sont rel égués aux deux extrémités du Globe ;
qu'attachés
a
leur climat,
a
leurs Eaux natales, rare–
ment ils usent de la faculté qui leur fut donnéc de se
transporter rapidemen t
a
d 'immens es di stances; que' si
chaqu.e Espece n'avoit pas ses alimens propres et par–
ticuliers, l'ÜcÉAN, quelles que soient son érenduc
' On di t que cet insccte s'attache aussi aux
1
arhwals.