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1 ;.
IlALEll'ES.
Le Ror<¡uaf.
VOYAGE
beaucoup
a
la
Jubarte
par la forme du corps; dans l'un e
et dans l'autre, il est d'une grosseur prod igieuse du coté
de la tete , .et s'aminci t insensiblernent en tirant vers
la
queue. Mais ces deux Cétacées different par la confor–
mation de la machoire supérieure qui fournit le principal
Caractere qui les distingue : dans la
Jubarte,
elle se
termine en pointe; dans le
Rorr¡ual,
au contraire, elle
forme un demi-ctrcle; ce qui fait paroitre. sa tete obtu sc,
et arrondie . L'ouverture de la gueule est si prodigieuse
qu'il
y
peut ten ir a-la· fo i:> quatorze hornmes debout :
on rapporte meme qu'on a vu
une Chaloupe avec son
Équipage
entrer dans la gueule d'un individu de cette
Espece qui avoit échoué sur le rivage '. La machoire
supérieure est plus étroite que celle d'en bas; ell e est
pi
porntue
a
so
l 'infé ~
rieur .
T~~~~
' Ce fait est rafrorté par
:Sebbald.
(
Voyez
Enc;yclop. M éth,;J ,
PI.
de
l'Hist. Nat.
T. 1 , P. Il.
Céto!ogie,
page
7.)
L'imagi –
nation des poetes 11'ose pas a!ler
amsr
loin que
la
vérité '
quand il s'agit des
Ba!eines; l'A rioste
fait
entrer
Roland
to•:t
seul a\'ec son ancre dans
la
gueule de
l'011rr¡11e;
il
n 'ose pa5
asmrer que l'Esquif aussi
y
soit
entré. ( Ci-dcvant p age 3
6.
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