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1
7 9
J.
.Mar
s.
IlALE! NES.
Le
Gibbar.
VOYAGE
qui forment a-peu-pres un angle droit. C ette Espece
se nourrit de
1-larengs,
de
Maquereaux,
.de l'Espece
d~
Salmone
1
di stinguée par le surnom d'
Aretique,
et
d'autres petits ·poissons d'une grosseur médiocre. La
,surf.ace supérieure du corps est brune · et l.uisante ;
le
ventre et le dcssous de la machoire·inférieure ª'une
blan~
cheur éclatante. On trouve les
Gibbars
dans les Mers du
GROENLAND , dans l'OcÉAN-ATLANTIQUE SEP'!'EN–
TR
~ONAL
, da ns les Mers de l'INDE, et dans celles de
l 'AMÉRI,~UE .
En Mars
1673 ,
un individu de cette
E spece se
fit
voir dans le D ÉTROIT DE GIBRALTAR.
Comme la masse du corps du
Gíbbar
ne
fait
que le
tiers ou le quart de celle de la
B aleín e Franche
,
le
lard est b eaucoup moins épais : on n'en retire, dit-on,
qu'envi ron dix barriques. Aussi s'attache-t-on peu
a
la
p
urS;uit
cl
c Cétacée; le produit qu' on peut en reürer
ra· s
el
le Eei,ne.? qu'il en cofne
n e 1e du danger
a
les P echeurs de sa
"~~~'?Ll:ancé
pa mé
n sur un
Gibbar,
1
entrama
~
d'un c up. ve
chaloupe sous un
g
ª\º º,
et
<f\l
ds furent submergés. Selon la remarque
des P echeurs , aussitot que les
Gibbars
se montrent
dans [es 'Mers qui baignent le SPIT'ZBERG, les
Baleines
Franches
disparoissent. L es Groen landais , plu s hardis
a
la peche qu'aucun autre Pcuple du l':foRD' donn,ent
h
chasse au
Gibbar
co1~1m e
aux autres C étacées, sans
etre effrayés des dangers qu ils couren t pour faire une
capture
qúi
n'est pas d'une grande valeur. Sa chair,
1
N om d'un
Gcnre
de
Poissons
épine11x
et
a
nageoires abd8-
mhw/es :
on en compte jusqu'a vingt-neuf Espcces.