DE MAR CH A N D.
1S5
ne sus que penser
a
la vue de ces
oise·au~
: s'ils eussent
J
79
1.
été en plus grand nombre qu'ils ne se montroient,
Février.
j'aurois
été
assez porté
a
croir
1
e que nous n,étions pas
3·
tre.'s-éloignés de quelque Terre (COOK étoit alors
a
la
P'
ETRELS,
r eche'rche d'un
CoNTINENT AUSTRAL) ;
car jusqu'a
Le petit
prés ent je n'avois jamais rencontré de ces oiseaux
a
Plon&eon.
une si grande distanc&
d~
toute Terre connue : proba-
blement le peu que nous en apercevions · avoit été
emporté si loin a la suite de
quelq~es
bancs de poissons;
et nous ne pouvions doµter que nous ne fussions en.'
tourés de bancs de ceite espece, puisque nous voyions,
en méme temps , une muhitude de
Pétrels Bleus,
d'
Albatros
et d'autres oiseaux du
GRAND ÜCÉAN ,
qui , rassemblés autour de nous, sembloient nóus faire.
escorte : avant .la uuit, tous ou presque tous nous aban–
donnerent ·
1
.,,
Liste ) . Cet oise
~
smvan
BRISS©N
t les.
~~!~tes
anglais , a q irr e pouces e longrreur tota: e : rl a la
poitrine et le ventre ancs ; une teinte de gris jetée
sur tout le dessus du corps,. assez claire' sur la tete, et
qui devient plqs foncée et bleuatre sur le dos : ce
gris-bleu devient tout-a-fait noiratre sur Ie.s ·ailes et la
d •
..
ld
h
1
•
qileue, e mamere cepen ant que c aque p ume parmt
frangée
o~
festonnée .d'une teinte plus clcrire.
Ces oiseaux appartiennent'
a
nos Mers · et paroissent
avoir leur rendez-vous aux Hes
Sül}LINGUE?
[Sc1~LY],
mais plus particulierement enc'ore a I'Ilet ou Ecueil
1
'
Cooh's
.2/
Voyage.
Vol.
J.cr,page
260)
.
~
Le Puffin,
•