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Comparai–

fon des

ani–

rnaux du flui –

d e aquaLigue

av1t ceYx

du

fluicle aérien.

VovA

G :E ,

En 'confidérant l'énormité de ces poiíTons,

que

j'

envifageois ;

fi

je puis m'exprimer ainíi ,

comme faifant partie des oifeaux du .fluide

aquatiqne , je repaffai dans ma mémoire la

grandeur des etres que j'avois vus dans notre

fluide a·érien , ayant une vie, une croiffance,

une or; anifation quelconques.

Je voyois, d'un coté , les arbres del'Amé–

rique, énormes par leur corps

&

par leur bran–

chage , fix-és conftamment au fol , ter ir le

prernier rang parmi les végétaux; parmi les

animaux ramparo.s ' ·ou marcbant' foit

a

pas

différemment étendus' foit

a

pas plus ou m ins

précipités' fur la furface de ce meme fol, l'élé–

phant;

&

parmi les oifeaux, qui , tantot ram–

pent

&

tantot · jélevent au

de.ff u

s

de ce fol,

le cafouard ou l'autruche.

Mais d'un autre coté, je ne connoiíTois

daos le fluide aquatique ríen qui put corref–

pondre

a

ces er:es créés' que le madrepore'

immenfe par

OH

étendue , fixé au fol comme

nos

végétaux;

&

la baleine, qui, comme l'oi–

feau, s'élevoit au deífus du fol. J 'ignorois s'il

exiíl:oit nn étre rampant ou marchant für le

fol du ond des eaux : mais s'il

y

a de l'analo–

gie entre les erres aquatiques

&

les aériens '

&