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u No

R D. - I

91

fi

je puis comparer les madrepores

a

l'arbre,.

&

la baleine

a

l'autruche ; que d0is-je penfer

de l'énorme grar:deur de 1 erre rarrtpant

ou

marchant

fur

le fol

du

fond"' des mers , s'il

exifie'

&

qui doit correfpoi1dre

a

l'éléphant?

Car je

ne

regarde ies crabes

&

les autres fca–

rahées de la grande claífe qui nous font con–

nus,

& que

l'

Ón

trouve vers le bord

de la

mer,

que comme les infeB:es de la fommité des·mon–

tagnes du fol maritime. Cette analogie me pa–

roiffoit vraifemblable, pouvant

y

en

avofr

une

infinité d 'autres entre tous les

etres de

la créa–

tion, qui nous

font

inconnues. Elles me

paroif–

fent iodiquées

pades

découvertes favames des

Phyficiens qui ont entrevu

la

cha1ne des

diverS'

&res de la Nature.

Je

me fuis

peut-etre trop

étendt,i for ce qui

concerne la baleipe; mais etant l'animal le

plus

grand co.nnu qui exifle fur le globe, j'ai cru qu' il

méritoit un

ample

détail.

Uefttemps

de revenir–

au

vajífeau.

J'ai

déja dit

que

nous avions amarré

par

un temps de brume fur un banc qui bordoit

une baie d'une lieue de largem,

&

qu'outre

cet ef ace , tout éto;t occupé par les glaces..

ou .... vimes bientót que

a

place n'étoit pas

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