![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0202.jpg)
I
V E R
s
LE
p
o
L E D
u No
1\.
D. I
9
I
car l'ayant mife
a
fécher' il ne refia prefque rien
de folide,
&
l'aliment de la baleine a certaine–
mentun peu de folidité; car fes excrémens,
\:OU–
leur de fafran, en ont aífez. Je erus plutot qu' elle
fe nourriífoit de chevrettes : un loup marin
que l'on prit dans la fuite, qui en avoit l'ef–
tomac plein, m'indiqua qu'elles abondoient
au fond de la mer. Les fanons de la baleine
feroient fres-propres
a
les ramaífer' aifez forts
pour lés écrafer,
&
elles font aífez petites
pour craindre qu'elles ne s'échappent
a
traver~
la
diftance des fanons.
Je fis arracher de la gueule d'une baleine,
une piece de chair ou étoit une partie de fon
gofier.. Il n'avoit pas plus de cinq pouces de
circonférence. Ce conduit des alimens for–
moit, dans un endroit, une efpece de baílin
ou
un autre conduit venoit aboutir; l'em–
bouchure de celui-ci étoit d'abord garantie
par une efpece de revet ement qui formoit au–
tour de luí comme un double canal. Les alimens
paífoient
au~our
de cette embouchure
&
de
ce revetement. Le revetement empechoit
.qu'ils ne touchaífent
a
l'
embouchure du fe–
cond conduit,
&
en cas qu'ils s'écartaífent,
il les recevoit dans fon canal circulaire , d' ou
.les touffemens de l' aµimal pouvoient les ren-