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P. NAT!iL. AlEXAND RI
EPISTOUE
ceux done parle
Jefus~Cbrifi
,
attendite
a
falíis Prophetis, &c•
.Q!4and
l' auteur
ife·
ce
1-ibelle
feroit tout
d
fait inwrmu
,
Jes
erreurs font certaines
&
(zyfdentes
•
e'
e{t
ce que les Peres du Concite de Cba:lons
fur Saone difent de quelque Libeller fembla–
bles a celuy-ld
,
Libelli quorum certi errores incerti auuores •
En efet
,
ce Li–
belle n' efi qu' une produflion de l' orgueil
&
de la jalou[1e
•
L'
auteur a la temerite–
áe btamer le choix
& le fage difcernement que .Monfeigneur natre .drchevéque
a
fait
des Livres dont
il
nor.tsa recommande la le.élure fur les matieres de nos Confe1·ances.
Il ne re{peéle ny
l'"
autol'ite
,
ny
l' eruditiOll
,
ny
la pr.udence de ce grand Prelat
•
ll
attaque des Doéleur.s auffi recommandables
par
leur piete que par leur
fcience
,.
qu' il employe dam l' ouvrage du faint Minifiere
&
dans !e gouverinement du Dio–
cef
e,
&
il
a
l'
au~ace
de les [aire pa(fer pom· des perf onnes d' une DoElríne fufpe–
éle
•
Il fait outr
age aL'
.Bpifcopat en la perfonne de Menfeigneur l' drcbevéque
•
(!l)
Contumelia
E.pi[copatus •
Il
tPiche de [aire
rm
Scbifme parmy nous
,
en noils
ernpechant
d>
ecouter la voix de n8.tre Pa{leur
,
comme
le
.
foixante
&
dix
D~fciples
ecoutoient celle de J ef11s -Cbrifi pendant
qu'
il
"'ivoit fur la terre
,
&
celle des .dp8.–
ms
apres fon Afcenfion glorieufe
•
Il veut empecher,
s'-
il luy efi pofible
,
que
nou,s
ne foyons unis pa rf aitement dans le meme Dofüine
&
da ns les
menm
fentimens
•
11
veut [aire revivre
les Erreurs cond.imneer de la Mol'a'le corrompuC:
;
il traite . ceux
q.uiles cornbattent de Lutheriens
&
de Janfeni/les
;
&
il appelle Morale outree celle
qui efi puifee dans
l'
Ecriture Sainte
,
dans
les
faints Canons
,
dans le¡ Peres de
l"
:Eglife, dans
Saint
Thomas, Saint Raymond de Rothefort, Saint
dntenin,
&
Saint
Charles Borromee
•
Outrl de douleur
&
de depit de la preference que Monfeigneur
l"
.Arcbroeque d donne entre les //uteurs Modernes
q.u.i
ont
traite
des matieres de MrJr
r afe
,
aux Conferences de Lufon
~
a
la Theologie i'Ylorale de Grenoble
,
aux Decifiom•
de_Monfieur de Sainte ·Beu:ue, d la fomme de. Monfeigneur Merbes,
&
a
la Theo–
logie Dogmatique du
Pere
.dlexandre
;
il
a entrepris de decrier ces Owvrages
,
dont
taus les Eveques de France recommamlent
la
leélure
at!-X
Eccle.fiafliques.. de leurs Dio–
cefes
,
afin
d' empefcber le fruif
que
L1'
Eglifi
en
peut reciiilli;.·
•
Sa·
jaloufi~
ne
peut
_
foujfrir
l'
avis prudent
&
cbaritab/e que n8ire Prelat donne
a
fon c;lerge
,
de ne lire:
les Nouveaux Cafui{les qu' avec precaution, parce qu' ils n' ont pas toújours fuivy ler.
meilleurs Reg les de la Morale Chretienne, dont meme quelques-unsfe font beaueoup ecartez."
ll
fe decbaine particulierement contre la Tbeologie Dogmatique
&
Morale du Pere-//le–
xandre Doéleur de J'orbonne, Religieux de l'Orde de
J'.
Donánique.
Il
n'oh1effe
a
cet
Au"
teur qu' un exces de feverité. Jl combat une vingtaine de fes propofitions fans ler en–
tendre;
il
lu-y fait dire plu{teurs cbofes qu' il ne dit pas
1
~l
n' oppofe d (a Doélrine;
aucun paffage de l' Ecriture Sainte
,
excepté un de fa·int Paul fur le de{¡r de
l'
Epi–
fcopa·t; aucun temoignage des Saints Peres
,
aucun Canon
,
ny_ aucun Deef:et des Pct–
pes,
aucun~
raifon folide
;
mafr
fetdement une
va~ne
declamation , de fauffes folid itez ,.
&
des incowvuniens imaginaires
•
F'oila
,
Meffi-eurs
>
ce que
je prmfs de ce Libelle
~
l'lufieurs
de
no f Confreres m' ont pre/Je d'
y
repondte, perfuadez que le Pe-re .tffexar:–
dre ne le feroit pas pour plufieurs raifons que· vous me difpenferez de vous dire
•
J e
'JJe
croy pas non plus qu' il
f
oit neceoaire de repondre d un libelle qui ne merite que du·
mépris.
Zl
Y
a
lieu
d.)
efperer que le zele
&
l'
autorite
de
1Monfeigneur l'.drche'l
1
;que
arrefie'lont
le
cours des maxime.r per'(licieufes que
l' Aute-ur
de c
e Lihelle,&
fes f ern–
blables
(
s'
il en a
)
ttlcbent de répandre dans (on Diocefe en cornbatt.wt
les Regler
de
l~
fain: Morale
;
que
Ze ·
peu de condu j,te de ceux
qui
·re(1fi
ent d la
v-erité ,
&
JU~
ent
L
efprit corrom
pu,
fera eonnue.· de tout le monde
,
&
que
leu.rseffJYt-s ne
reuffi~·
ront pas.
(
b
)
Hi refifhmt veritati
,~
homines corrnpti
mente .....
Sed ultt•
non
{:i)
S.
C~p~ ia-n.
(b),
z., Tim.. 3.
8,
g-.