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A

V

R E P B R.

P.

Maltrt

N A T A L

AL E X A N D RE,

De l' Ordre

d~s

FF. Prechem·s • A Paris •

- MoN

Rav.n ~N o

PERE ,

Les occupations qui font attachfo

4

la dignité d laquelle je me trouve eleve fans

l' avoir merité, & mon peu de fanté , me privent de la confolation t¡tte je fouhaite.

rois fort

,

& que je

trouverois

4 VOUJ

ecrire fowuent

Cela ne m' empeché pas de

lire a.vec plaiffr quelques-uns de vos Ouvrages

,

&

particulierement les Lettres im–

primées

J' ai lt2 ces jours derniers v8tre Reponfe a la . feconde

&

a la qua.trieme

Le{tre ecrite en Franfois

J'

ai renta)'quG dans l' une

&

d1ns l' autre avec beaucoup

de plaijfr, tout ce que vous écrivez ffavamment fur diverfes matieres

,

particuliere–

tnent en prouvant que les fentimens _. des Ati1teurs des deux Ecoles font differens fur le

point de la Probabilite, qui

a efie

jusqu'

a

prefent nne piem commune de fcandale

Je itle puis me fouvenir fans

m~

empecber df rire

,

de certaines chafes que vous avtz

remarqufo en pa!Jant

Je me rejoú'is avec vous

,

dt ce que vous avez

fi

bien

fou–

t-enu v8tre caufe,

&

.d-Q ce que vo"s avez fait vofr dvidemment, que vos aver[airu

peuvent

&

doivent fúre une

r~traélation

fonme de leurs opinions

, /

ils veulent fe

maintenir en paix avec le tres-illufire Clerge

,

&

les plus grands Prelats de Fran–

ce, parmi lefquels je fuis

bien

aife que vous ayez cite ·avec eloge

,

&

avec un re–

fpeél fingulier

,

les illu/lres Arcbevéques de París

,

de Reimr

,

de Rou'en-,

&

M.

¡>

Eveque de Meaux

J'

acheve de lire leurs Lettres

&

leurs In/lru{lions Pa/lorales

;

&

j'

ai reconnu avec beaucoup de

f

atisfaélion

,

que votu étes dans le.r memes fenti–

mens

,

&

que v9tre doélrine efe

po~r

l' rJrdinaire la

do~rinQ

ancienne, & la plus 1·e–

ceu~·

dans

i~

Eglife, fans notq

(7

fans foupfon de

nouveaut~

]8

croi que

j'

ai taché

de fuivre le m(me füle dans mes . ÜZ#Vrages

,

tels qtl il¡ foient

,

& '

de foutenir la

doélrine la plus fure

Si

par bazard

j'

avois erre, ou m4nque en quelque chofe

,

je

me remets fur ce point avec confiance d la mifericord?

~e·

-Dieu

,

&

au J'ang de

Jefus-Cbrifi, afin que mes Ecrits

y

foient lavez. Je prie piel# .qu' il vous donn1 une

longue vie

'

afin que vous puiffiet éonti-nuer heureufement vos travaux pleins d'

eru–

dition

,

d

L'

imitation du Doéleur Angelique

Cependant m 'Vous affuran3 de man

af–

feélion

&

dq mon inclination

,

qui

n~

cbangera jamais

,

&

in

mq

recommandam d

'VOUS

de

IOUI

man

Ca?Ur

'

je

f

uis.

M. R.

P,

Yotre

tres..affeélionne

pour

toújours du

f

ond du

c~ur,

J

os

EP H

Cardinal d'

A

ou

1 R

R

E.

,,Ri-