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P. 'N AT AL. AtnXANf)Rl EPI STOL}J!;
nicatns f
ur cette queíl:ion de fait,
&
je les mettrois bientOt d'
~~lórd
ti
{e~
premiers
vouloie.ntf?u_fcrire
a
e~
beau
principe de Morale
&
de
condui~e
que
Jean de Saresben
D1f~1ple ~e
famt
~homas
de Cantorberi ,
&
depuis
Ev~-'
que de Chartres ,
avo1t
apnfe dans 1 Ecole de ce faint Martir •
Vous me
demandez, dit il, ce qu' on doit faire dans les grandes dificul tez
'&
dans
les·
,, doutes qui naiífent
fi.1r
des affaires de confrience.
Je vous
<lis mon avis en
,, la
l"frefence de
Dieu
qui eíl: _témoin de ma réponfe , comme il en Cera
Je·
,, Juge au dernier jour. Je vous répons
~vec
la fidelité que je vous ai pro..
,, mi(e
& .
que je vous dois comme
a
mon Pere . 11 faut dans ces occafions
,, chercher
avant
toutes chafes,
a
aprofoneir
&
foivre
ce que la Loy
de
Dicu
,, nous prefcrit fut
l'
article dont il
eft
que llion •
S' il
n'
y
a
ríen d'
exprés
,, dans
la
Loy
de _Dieu
fur
cet article, il fa ut avoirlrecours aux
Canons
&
n
aux
exemples
de9 Slints.
Si 1'
on
n'
y
trouve encore ríen de décifif,
il
faut
,, rechercher les fe ntimens
&
les c0nfeil des Sages dans la crainre de Dieu :
,, &
foit
qu'
ils foient en
grand
ou en petit: nombre ; il faut fuivre les fen–
,, timens
&
les avis
de
ceux
qui
prcferent
1'
honneur de Dieu a tou tes
far. ·
,, tes de commoditez
&
d' avantages. Car perfonne ne marche dans la voie
,, du falut , s' il neglige
h Loy
de Dieu qui efr la regle
tres
cercaine
&
tres
,, fute de p&tre conduite
&
de n&tre vie :
&
celui qui ne fuit pas les
traces
,, des
Sa ints Peres,
n'
entrera pas dans le Roiaume de
Dieu donr
ils
ont le
,, bonheur
de
jou1r • Jofué (
a
)
&
les
Anciens
d" llrael
furent
trompez
&
fi-
'' rent une féµ.!te en fa ifant alliance avec les Gabaonites , parce qu' ils pr irent
,, de
leurs
vivres fans confulter le Seigneur •. Or comment confulce-t' on Dieu,
,, fi
ce
n'elt
en fuivantfaparole? Cefaint
&
f~av~nt Ev~que
de
Charrres éra–
bli t cette Regle de Morale dans
fa
Leme
a
Roben de
Fereshm.
(b) Ecce
coram Deo, quem hujus verbi in extremo ex;¡,mine tdl:em invoco , tora
Spi–
ri tus
liberrate ,
&
fide illi ta nqu am Patri
promiíla
&
debita ,
refpondeo,
quod
in
omni ardua dubietate cenfeo faciendum . Scilicet ,
ut
primo omnium qua:..
u mus
&
fequ:imur quod
fuper
hoc Lex
~ivina pr~fcripfit
• Qure
fi
nihil cer–
ri e"primit, recurratur ad
Canones
&
exempla
Sanétorum .
U bi
fi
nih il cer–
tum occurrit,
t4ndem explorentur
ingenia
&
confüia fapientum in
ri more
Do–
mini : illique,
feu
pauciores, feu plures
fint ,
ca:reris
pr~fera ntur
, qui hono–
rem Dei commodis omnibus
anteponunt.
i'
ullus en im falu bri ter incedit, Le–
ge Dei ,
qllre
omnibus eíl: ceniíllma forma
vivend i,
negleéta . Et qui Patru cn
vefügia detreétat imitari , a·d
conforrium Regní ,
quo illi
ga uden~
, inrrare
non poterit. Nam
&
Jofue
(e)
&
feni ores Ifrael
in
f~dere
Gabaon ttarum pa–
tuerunt
cul pre,
quia, fic ut fcriptura reíl:is
c{l:,
fumptis eorum cibar iis, osDo–
mini non interrogaverunt. Qu id autem fi gnificatur per os, nifi
v erbu~1
Do..
mini
quod femel
locl\tuS en
? )
Je répons
~ que
les Dominicains foufcrtront
a
cette .Regle daos toutes les parties , comme renfermant en abregé route leur
doa rme fur
la Probabilité • Que
les Jefu ites
y
foufcr ivent auffi ;
_&
le P:¡ra!–
lele de la Morale des Jefuites
&
de celle
des
Thomiíl:es
íur cet
arn~le
.'
depms
leur accord
,~
Cera incontefiable . Mai s les Jefoi tes paroiílent bien
eloignez
d'
accepter
une condition
Ít
juíl:e
&
fi
raifonn
ble .
Vous en
Jugerez,
~onGeu r,
par la Thefe publique
qu~
ils ont fo.uten ue dans
leur
Coll cg~
de
~ion
le,
26.·
du mois d' Aoilt
dernier.
Elle .renferme plufieurs erreurs qut
mentent
d
é t~e
denoncées
a
Notfeigneurs
les Evéques
&
au fai nt Siege •
Je
vous en envo1e
un
Extrait fídele .
I.
PR O-
(
~)
Jofue
9.
14.
(
b )
L'iv.z.Epift.1.i s?.
parmi cel!es de
S.
Thomas ,de CiiJ'lforheri dormrs
" "
fHblr c par Je
Ptrl
Lupus ,
Auguftin ,
Dofteur
de
Loh'tlam.
(
b )
Jofur
~·
I
4•