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G R ·1 C U L T U R E ;

·Je deúx 'pollees 'de dimenfion, pour lairl<r paffer

les quarre jumelles de fer de deux pouces d'équariÍ–

.fage. P R , P R, deux bandes de fer plates , percées

::auffi de deux trous quarr¿s ; elles rec¡oivent les ex–

'trémités íupérieures des deux fumelles. Les jumclles

·font terminées en vis qui fom rcttues dans 'de forts

écrous de fer-qni empCchent le íommfer de s'éle–

ver. G H ;--placine de la boCcc de fer, ou éc-rou pro–

prement dit de la v is

K L, lanternc de la vis; elle

eíl: auffi coute de fer. M N, cr:rpaudine far laquelle

roule la portée de Ja vis.,

par laquelle le fommier

m obile oa la table CD cíl: fuflJendue. Ce fommier

•

cíl: cnraillé aux quatre coins pouri-ecevoir les

quacre

' jumeltes le long de(quelles il doit gliffer ;. elles lui

fervent de:guidc. ·E F, Ceoil de la preffe, au-dcffous

·duque! en R R, fom demi: boulons qui paffent dans

les yeux·des ju1nclles, ce qui les empéchc des'élever.

feui~~Q¡placé

tlanrnnc fofíe de

má~onnerie,

· entre· ju(qu'i la rctraite qu'on

voit

dans la pl<1.nche.

C'dt

for cecee rctraire

{ur une

feuillure prati–

·quée dans la macronncrie) que

repoíent

les

plan–

ches ou madriers qui fermem Jes foffes oll

fom

placés les feuils desprcffes ,

ou ils ÍO>iriforés. On

a íoin auffi tle

les enduire

goudron

pour

les con–

ferver.

'"l?ig.

Profil ou

·élévation

latérale

mCme

preffe.

écrou de fer

au hauc

des ~1umclles.

'8, fommier

écrou de bois..

moifcs de fer enraillées du cOré

des

melles.,

qu'ellesre~olvem

dans leurs encailles ,

comme on voic en

Q,fig.

.une des deux moifes plus

)onguc que l'autre, a fon exrrémiré T raraudée en

vis,

rrav.crfe un forr crampon ícellé dans le mur.

;La

longue·moife y efl: fixée par un écrou T

par

•un-eoncre- écrou S; en

for.te

qu'elle ne peut avan–

cer ni reculer. Les deu

x moíf

fom

jointes eníem–

ble par des boulons :\ tete

vis; elles repofent

lur des boffages foudés aux faces lacérales des jl1-

rnelles,

elles portent le fommier, comme on

voit

,fig.

·1.f,

vis. K L, Ja lanterhe. D, fommier

rnc\bile 0u table de la preffe avec k s ·entailles qui

re,oivent les jumelles. F, le Cenit dont on voit les

·1-ecraites fur Je(quelles po(ent les planches qui af–

•f!eurent le rez de chauffée indiqué par Ja ligne pone·

'tuée

Oí.

Z Y, étréfillons qui affujettiffem le corps

de la preffe dans la foffe de;_

ma~onnerie

ou le fouil

eíl: renfermé.

fort

boulon de fer qui rraverfe

les yeu.x des jumelles , dont la parcíe inférieurc ter–

.miriée en quarré, pofe Cur

fond de la fofíe.

Profil de la vis

de la lamerne (éparée de la preffe.

la vis dom les filers qui fom quarrés,

OLU

cinq

lignes de largeur,

amaot de.profondeur.

par–

·tie de la tjgc: de

vis,, gui efil: ::irrondie

placée

entre Cteux parries quarrées qui 'traverfent les pla–

'tines de la Jamerne K

·C'eíl: fur cene parcie ar–

¡-ondie que s'applique l'c:xtrén1ité du levier avec le-

1quel on ferre la prcffe.

affiete ou t:>ivot qui re–

p ofe fur la crapaudine du fomm ier mobile.

d b,

tige ·qui traveríc ceue crapaudine

la platine qui

lui Íert de bafe. L'extrémité

eft percée d'une mor–

toife

a, cul-de-lam(?e , dans lequel entre l'-exrré–

n1ité

de la rige , apres avo ir craverfé la crapaudine

platine quarrée. Le cul-dc·lampe eíl: auffi per–

'-Cé d\ me ·mortoife égaJe

la mortoife

de ]a tige

d b.

Une clavet1e de calibre joint enfemble ces

·<ieux pieces, entre lefquellcs la crapaudine

pla–

tine qui ne

Cont

qu'une feuJe piece , .peuvem cour–

ner aif6rnent.

Profil de Ja boirc ·ou écrou·propremcnt dit, qui re–

~oit

la vis:G

H, Ja bolte.

11n,

les deux Jardons

qui font foudés fur

furface extérieure de la bolte

pour Ja forcifier

l'empccher de tourner dans Je 1

fommler de bois A B

,fig.

ou elle eíl: encaíl:rée

•ju(qu'a la platine G H. Cette plarine de

forme

<!'un parallélogramme, ·prefque auffi longuc que Je

{ommier a d'épaiffeur, ellpeccée aux quatre coins,

pour recevoir des pitons

vis

mm,

par

rnoyen

·de(qucls la bolte

efi

fixée

·&

dcmeure fu(pendue

face inférieure du fommier ou écrou de bois

•gue

vis .peur rraverfi:r. M

N, profil de la era-

l'audine.

partie for laquelle s'applique

pbtt~e

de la vis

, fig.

¡.

M N, la platine de meme dimcn–

fion que celle de Ja bolte; elle cíl: auffi pereée aux

quatrc angles de trous deíhnés ;\ recevoír l'excré–

mité

des -boulons

fr.

·qui n avcrfcnt tome

l'é–

paiffeur du fo mmier mobilc CD,

fig.

"de la

p latine

!i11

N . Les retes

de ces boulons font

'tloyés

affleurent la forface inférieure du fommier

deífous; leurs exuémités fupérieares

qui

fom taraudées en vis ,

íom

recrucs , aprCs avo

tra,

verí:

platine, dans des écrous,

par

moyen

def–

quels Je fommier mobile demeure fu(pendu

erapaudine.

Fig.

¡.

Plan de la lanteme K L , qui a douze fu(eaux. Les

extrémités des fufeaux font taraudécs

recroivent

des écrous, par Je moyen defquelsils fom fu:és foli–

dement aux platines de

lancen1e.

PLANCHE VI.

Le haut

de la

Planche, atulier

des ficeleurs.

Fig.

l..

; .

O uvriers qui 6celem les carottes de tabac

•·

aprC:s qu'elles fom forcies des moules.

4. Corps de tablettes ou les ouvriers placent les ca.:

rones .ficelées qui doivent enfuite paífer dans J'ane–

Jier

des pareurs,

auffi cellcs qui fom encore

fous;

Jifieres , telles qu'elles viennent de J'attelier des

prefíes. Quelques mannes , pour tranfponer les ca–

rou es, font tour ce qu'.on trouve d'iníl:rument dans

cer auelier.

milieu de la Planche ,

atteli~r

Jes pareurs.

Fig.

Pareur qui-avcc le Cm:)[eau

parer coupe

ébarbe

les extrémités des carou es. Pour cela

appuie la.

carotte comre une cheville de fir fixée dans la table

e ,

Íur Jaquellei l travaille,

de l'autre rnain il foupc

le íuperflu qui n'a pas pu ecre cordé. Leurs tables

nu établis fom garnis de deux ares de fer

h, k,

doat

·l'ufage eíl: d'empecher les earottes de rouler. Du

coté

fom les carottes parées ,

de l'autre

celles

qui n'ont pas eu ceue préparntion.

Autre établi pour parer.

ah,

chevilles.

¡.

Corps de tablettes pour dépoler les carottes.

4. Carorre fous liíiere, c'dl-i-dire enveloppéc d'un ru....;

ban de

fil

tourné en Ípirale tout du long de la ca–

rotte. On les cnveloppe ainli au forrir des moules

dans fattelícr des preífcs, pour empCcherque les

diff~rentes

longueurs ne

féparenc dans le traní–

port

par le frottemcm.

5. Carotte dépouillée de

lifiere, ou telle qu'elle eíl:

en forrant du moulc, avam d'en avoir éré revCtuc::.

Carotte en partie ficelée , o Uon voit

vignecte qui

comient une ligne d'impreffion.

7. Aiguilles de ficeleur. L'une eíl: vuide,

!'autre eíl:

chargée de ficelle.

S. Couteau du pareur.

CHANVRE,

Premier uavail

la campagne.

H E

r•«.

Premiere

ficonde di'l'ifions. Travail du chawre.

vignctte repréfente l'attelier des efpadeurs, dont le

mur du fond eíl: ÍUppo(é abattu pour Jaiílé:r VQir

dans le lointain Jes préparations premieres

cham–

pCtres du chanvre. Quand

éré

arraché de cerre

•

qu'on a féparé le m3Ie d"avec la femelJe, on le

fai t (écher au foleil; eníuite on le frappe comre un

arbre ou contre un mur, pour en détacher les feuil–

l es ou le frui c,

on le fai croüir ou dans une mare

ou dans un ruiffeau , ou enfin dans ce qu'on appellc

un routoir; c'efl: un foffe oU

íl

y a de l'eau.

Fig.

Rouroir

t.¡ ,

oU l'on a mis le chanvre. PJuficurs

hommes fon e occupés

couvrir -de planches,

les charger de pierres pour le cenir au fond de

eau ,

J'empecher de Curnager.

Ouvrier qui paífe le chanvre fur I'égrugeoir

r ,

pom:

détacher le grain qui

eíl: recté.

Fig.