ET ECONO MIE
Yig.
¡ .l e
haloit
t.
C'cíl: une el\>ece de cabane ouTon fair
fécher le chanvre , en le pofant fur dc:s b3.tons au–
deflus d'un feu de chenevore.
4. Une fernmc
s
qui tille du chanvre,
c'el1-a-dire
qui
en rompant le brin, fépare l'écorce du bois.
5 .
Ouvrier qui
ron1pc
la chenevote entre les deux
ma–
choires de la broye
u.
.6.
Ouvrier qui e(pade , c'eíl:-a-dire qui frappe avec l'eí–
padon Z for la poignée de chanvre N qu'il tient
dans l'entaille demi-.:ircularre
d~
Ja placche verti–
cale du chevaler Y.
¡.
Ouvrier qui , pour faire tomber les
chenevotes ,
fecoue contre la planche M du chcvalet la poignée
de ohanvre qu'il a e(padée.
8. Amrc efpadeur qui fai c
la
mCmc opération Cur
i~~mtre
planche verticale du chevaler.
9.
Bas de la planche. L'égrugeoir dont (e (ert
!'
ouvrier
-de la figure
1.
L'exrrCmité de cet iníl:rument qui
pofe
a
cc:rre, eíl: chargée de pi-erres pour
1'
empC–
cher de (e renver(er.
10.
Machoire
li.1péric:ure
de 13. broyc vUe
par
deffous. On
• oit qu'elle eíl: fendue dans tome
fa
longueur p8ur
recevoir la languecte du milieu de
la
m3choire in–
férieure,
&
former avec celle-ci deux languettes
ou
tranchans-mouffes propres
a
rompre
&
brifer
la
chenevote.
11.
La broye toute montée.,La
m~choire
fopérieure
efl:
retenue dans l'inférieure
par
une cheville
qui
cra–
v erfe cotrs le::; tranchans.
n .
Chevaledimple , X, le meme que celui cotté Xdans
la
vignetre.
1
3 . Chevalet doubk, Y Y, le meme que ceux cottés M,
Y,
dans la vignette.
.14. Elévation d'une des planches du chevalet, fait liin-
ple, fait double.
.
1
¡. Elévation
&
profil d'un c(padon
vu
de face en A,
&
de coté en B.
PLAN C HE
J..•.
Troi.feme
divifion
firvant de Planche ficonáe.
La vignette repréfente l'attelier des peigneurs.
Fig.
1.
>.
¡ .
Peign~ur;
donr les
un~
peignenr le
ch~vte
for le peigne a degroflir,
&
d autres for les pe1gnes
a affiner. Ces peignes fonr po(és fur de grandes- ra–
bies R portées fur des treteaux
&
fcellées dans le
mur.
·..¡.
Peigneur qui paífe (a poignée de chanvre dans le fer
A
pour
en
affiner
Je
milieu,
&
faire rombcr
les
ch~nevottes
que le peigne n'a pas Otées.
1·
Ouvrier
qui
frorre
le
milieu de
fo
poignée fur
le
frouoir, pour achcver d'affincr ceue partie.
Bas .de la Planche.
G.
S, plan
&
élévation d'un grand
pcign~
ou_(eran gar–
ni
de
quarame-deux dems de douze
a
cre1zc pouccs
de longueur.
11
fert
a
former
le!:i
peignons.
7. T,
peigne
a
dégroffir , garni
du mcme
nombre de
dems de (ept a huir pouces de longueur.
8. V-,
plan
&
élévacion du peigne
:l
~ffincr.
Les dems en
mCme nombre
~t
quatre ou cmq pouces.
9 •
Plan
&
~Iévation
a·un peigne fin dom les dents font
:tu nombre
de crenre-íix.
10.
Fer (éparé du poceau auquel
il
eíl: artaché dans la
vignette.
La
branche coudée qui traverfo
le
poteau
en
B
étant rcrminée en vis,
eíl:
recrUe dans
u~
écrou.
e
repréfente
une
autre maniere de
le
fi.xer :
e'
eíl:
u~e
el
averte
double qui traverfc
la
branche coudéc,
& ]'
empcche de fortir.
·11.
&
12.
Plan
&
coupe du frottoir.
CULTURE ET ARSONNAGE
du Coton.
Fig.
1.
U
Ne h2bitation des Illes de l'Amérique
ou
l'on
cultive
le
coton.
N°.
1 ,
cotonier dans tome
fa
grandcur,
arbulle portanc
Je
cocon.
z.
,
negre qui
cucille
le
coton. 3 , negre qui épluche
le
coton.
T.cm<
J.
RU S TIQUE.
9
-t,
négreffe qui paíle le coten att moulin, pour en
féparer la graihe.
f ,
negre qui emballe le coton eh
le foulant des piés ,
&
(e re.rvant d'une pince de
fer pour le mCme effet.
6,
aune negre qui de
rern~
en
r7ms mouille la
b~lle extéi:i~urement
en jenanr
de 1eau
avec les mams pour faire reffetrer
la
toile
qui hape mieux le cotan
& ]'
em'P.eche de gon"fler
&
de remonter vers
!'
orifice de la baile. 7 , halles
d~ ~ocon
prCtes
a
Crre
livré€s
a
I'achereur.
8,
perits
baumcns caboreurs qui vicnnent
charger
du coton
fur la
cOce.
9,
parcie d'une plamarion de coro–
ñiers.
JO,
cafe
3
COtOll ,
&
engard fous }cquel
fe
rangent les négreífes qui paífent le coton au m·ou–
lin.
·
Fig.
z..
Exrrémité d\me
br~nche
de co'tonier.
No.
1.
Peti–
tes_feuilles
a
trois poimes.
2,
grandes feuilles
a
cin~
po1nces.
3;
fleurs.
4-, 4-,
feuilles formam
le
calice
de
la
fleur.
5 ,
cocon ou fruit du cotonier; cou–
vett
de
fon cal ice.
6,
fruir ouvert dont les A.ocons
d·e
cotan fonr épanouis.
7,
cocon qui cornmence
;,
s'ou~rir
par Ja poinrC.
s.,
graine de
C0\00
a–
peu-prcs de groffeur naturellc.
9,
graines de coto11
prop_onionnées au ddfein de
la
plante.
10,
pince
de
fer
en pié
de
chevre, fervant
a
foulcr le coton
dahs les balle"s.
¡.
Arfonnage du coron. A , le chinois. B C, fai(ceau
de
rofcaux qui (oUcicnt l'arfon. d, at neau
de
fer
qui fomient le faifceau de rofeaux.
, le coton
fous la carde de ]'arfan.
4. L'arfon.
a
b,
perche de l'arfon.
e,
panneau de ]'ar–
fan.
¡.Coche.
TRAVAIL ET EMPLOJ DV COTO.Ñ.
P L A N C H E
I"º.
Le
haut Je la
Planche,
ou
la vigneue reprifence i'inte}ieut
á'une fabri9u•.
'
Fig.
1.
Üurdiífeur
i¡~i
ourdir·la chaine. L'ourdiífoir ell
compofe de cinq rangs de chevilles for le(quelles
il
étend
&
aíf0rtit les fils de différentes coukurs, ob–
fervam de conferver les encroix. Ces chevilles Cont
de fix pouces de longueur hors du mur
&
par cou–
ples. La diíl:ahce d'une couple al'atare eíl: d'enviran
un pié.
1 .
&
·3. Ouvriers qui avec de la colle imbibent la
chain~
envergée
&
érendue fur l'équari
A B,
fin
les longs
té\rés duque! les enverjures ou baguettes CD re–
po(ent.
4.
6
5.
Deux.aurres ouvriers qui fuivent les précédens
&
achcvenc d'étendre l'apprCt, en paffant leurs
vergertes ou pelotes de pluche de lainc deífus
&
deflous la cha1ne ,
a
laquelle ils les appliquent en
coulant de A vers B, pour la fécher
&
en (éparer
les fils.
6.
T iíferand qui fabrique (ur le mérier une piece de
toile. On voit auprCs le moulin
a
pié.
'
L<
ba.s
¿,
la Planche.
Fig.
i.
Moulin
a
pié pour íéparer
le
coton de
fa
graine~·
A A A A, les monrans
&
parins du chaflis qui porte
les rouleaux.
B,
les rouleaux, ;\ une des cxrrémicés
de chacun de(qüels eíl: fixée quarrémenr une des
detiX i"oues
Oll
voJanS
C
>
C,
qui cournCnt Cn Íens
contraire.
D,
chcville placée hors du cemre fe¡–
vant de manivelle.
D E,
corde
qui
communique
le
mouvemem <lu marchepié
a
uhe des roues
C.
ll
y
en a une
femblable
:l
l'autreexcrémicé
F
du marche–
pié E F. G , cablerre 'inclinée fur laquelle rombe la
graine. Les couffinets ou collccs dans lefquels rou–
lenc
les rourillons des rouleaux , peuvem Ccre fer–
rés
OU
deíferrés
:J.
vo}oncé, pour approcher
Oll
éloi–
gner les
roule:i.uxmobiles dans les rainures des
monrans oUon les fixe par des clés.
i..
Pctit
moulin
a
main pour
le
mCme
ufage.
a
b,
les
roulcaux cannelés.
e,
la manivelle.
e