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11. GRICULT.URE ,
nier que l'on
e~leve
par le m oyen d'une poulie )
pour rranÍporter ]es feu illes dans l'arrelier des éco–
tcurs , placé au-Jeílus de cdui-ci.
H H H,
rolles de
'tabac dépo[és au-delfus des cafes.
Le miljeu de la Pldnche
1
nttelier de
id.
mouillade.
Fig.
1.
L'ouvriCr 'placé. dev<int une rabie
L,
choiíir dans
les manoques ou bottes de feuilles celles qui font
pro pres
a
faire des robes. On entend par
rob~s
!es
feuilles les plus longues
&
les plus larges dellmees
·3
recotivrir les rolles.
11
les mouille avec
t111
balat
fervant d'afperfoir ; elles paffenr eníuice
a
l'an elier .
des écoteurs·.
·e,
manne oU
l'
ouvrier met les robes
·a
mefu re qh'il les mouille. A B, feau'x dans Jcfquels
la fauce eíl: cOncenue.
'A..
Ouvrier momé -for un ah'iis de feuilICs.
Il
cient d'une
main un feau renip\i
de
fauce,
&
de l'autre un af–
períoir pour mouil lcr par couches ce qu'on :ippdle
déchets mélangés. On voit par
la
figure
que
cer
arcelier eíl: placé au rez-de-chauífée;
que
le pavé
.:íl: fo rmé par de grandes dalles
de
P.ierres un P,eu
'inclinées vers celles du n1ilieti
E·,
qm fonc creuíces
.t:n
caniveau 'pour iaiffer ·écouler l'eau fuperfh1e.
D,
planche
qui
t..ouvre une partie du caniveau , afin
que l'acces auprCs des
e
uves de pierre
F G,
foi t plus
facile. Le.s parois de ·cet attelier font couverts de
'forres plan: hes,pour cmpCcher que les tas
de
feuilles
·11c
touchc'bt. les
mur~iHes.
11
y
a ·auffi différemes
tables, cdmme M.
Le bas
de
la Planche.
L es partics lcs plus cffemielles de l'attelicr de la lnouii–
Jade, vUes plus
en
grand ,
&
cottées
•des
mCme~
kcrres. A B, feaux. C, manne. D, planche
qui
couvre le caniveau E. F G , deux robinets parcant
d'un cuyau commun , par le(quels l'eau nécellaire
eíl: verféc dans les cuves de pierre qui fo_nc aL1-de(–
fous dans lefquelles on prépare la fauce.
H ,
K,
grands
&
petits balais ou afperfoirs
a
J'ufage des
mouilleurs.
PLANCHE
[
[.
Le hauc de la Planche, auelier des e'coteur.s.
)\
>
ouverture pratiquée
all
plancher
&
entour.éed'une
rampe , par laquelle, au moycn cie
s pouhesmou–
flées B C, ón monee les feuilles qui forcent de la
mouillade, done l'accelier, auffi-b1en que celui de
J'épou!ardage, ell placé au-deffous de celui-ci.
'Fig.
1.
>.
¡.
4.
¡.
B.tncs fur chacun,
~e~g~els
font .aílis
plufieurs petits gar<tons occupcs a ccocer
~es
feml–
les, c'eíl:-3.-dire
a
en Orer la cOce lot1girndmale. lis
-jenenr les feuilles écOcées dans une amre manne ,
·& les c&cons ou cOces dcrriere les bancs oU ils fonr
·aílis.
Le 'm;/ieu de la Planche,jilage, attelier desfileurs.
Fig.
-i.
».
j ,
4
Filage
a
la frarn;oife.
JI
fe fait fur une table
fon élevée, divifée par des cloifons en quatre par–
--ries égales., qui fom les places d'amanc d'ouvriers.
D D, bancs fur lefquels s'affeyent les 011vriers fer–
vans
,fig.
1,
&
¡.
JI
y en a dcux pour chacun des
deux ouvriers filcurs ,
fig.
l.
&
4. L'un
(fig.
L.)
prend une certaine quanticé de feuilles proporcion-
- ..
Jl~e
a
Ja.groífeur que l'on veut donner a
U
boudin.
11 les comprime par im premíer tord ,
&
les paffe
enfuite
a
l'ouvrier fileur
(fig.
1.) ) pour etye filés ]es
uns au bout des aucres. Le fecond enfañe affis
a
c&ré
&
fur le méme banc,
&
qui n'a point éré repré–
fencé pour éviter la conft1íion, paílC: des robes cou–
tes préparées au meme fileur. Le fileur
(fig.
4.) eíl:
de mCme ferv·i par deux enfans , dont !'un lui four–
nit des poignées
&
l'autre des robes. L'un
&
l'aurre
des deux fileurs
(fig.
1.
&
4.) formcnr avec les poi–
gnées des panies de boudin longues d'environ trois
pieds
a
b,
ap·pellées
poupes.
Chacun des fileurs eíl:
m oneé fur un efcabeau
e
c, pour pouvoir opérer
avec plus de facilicé fur la table indiquée oU
il
forme
les poupes. L'autre coté ele l'attelier rep_rffence la
maniere de filer
~
la hollandoi(e, en
fe
Cervant du
rouer.
Fig.
\ ·
Enfan¡.,qui tourne le rouetf
6.
Fileur
qut
réunic les unes aux mures les poupes que
les fileurs
(.fig.
1.
&
4.) ont formées,
&
les couvre
'd'une nouvelle robe-.
7. Enfant qui fournit les robes au fileur. e, écuelle dans
laquelle eíl: une épongc imbibée d'huile d'olive.,
"'done le
fileLir
(e
frorrc li:s rnains , pour qne le bou–
·din roule avec ,plus de faciliré entre elles
&
la ra–
'ble. Les filelirs de ¡ldupes en onc auf!i une fembla-
1ble.
d
,
crapaudinc de bois Íur laquelle roule
Je
'bourlec ou collet du í·ouet-.
g,
poreau fur lcqucl
·roule l'amre tourillon du rouec.
h
~
m anne dans
bquelle J'ouvrier de la.fig. 7. prend les robes.
8. T able dégarnie de fon rouét.
a e,
la
table.
a,
la cra–
·paudine.
h,
m01nant qui .porte
le
courillon de
la
'manivdle.
Le has de la Planche.
9.
Plan du rouet : il cíl: de fer,
&
compofé d'un chaffis
R S T V, dom les longs cotés R S, T V, fonc per–
·cés en
G
&
F
de deux rrous ronds , pour re..::cvoir
les touri llons de l'arbre ou noyau A fur lequel le
boudin
fe
roulc. Les lohgs
cOrés font réunis
cn(em–
'hlc par la traverfo S V, & par les parcies R D, T D,
·qui communiquenc
a
la douilJe
D ,
par
l'
ouver–
'ture de laquelle paffe le boudin. Tot•t le chaílis
·eíl:
d'une
feule
piecc. Les exn-émicés du noyau
A
fonc
rerminées par deux ccrcles
N
O,
P
Q,
dont
on voit J'élévation dans le profil du rouet
(fig.
10.) ,
&
fcrmées
intéricuremenc par deux pl:tques de
tolle. Sur le tnilii:u de la travcrfe S V , eíl: fi xé un
b oulon H, qui fert de tourillon au rouer. L'extré–
miré de ce rnurillon raraudée en vis , efl rec¡ue dans
J'ouverrure K de Ja maniveJle K L, done la poignée
L eíl: mobile fur une broche qui la traverfe. Le tou–
tillon
H
roule dans des collets qui fonc au ham du
potcau ,vertical
g ;
&
le bourlet de la douille D
roule dans Ja crapaudine de bois dont on a parlé ,
q ui eíl: fixée íi.{r le bord de la table du fileur.
10,
Le profil du rouet.
Q,
élévation d'un des cerclcs
qui renninenc
le
noyau du rouet. A , rochet denté
m omé quarrémenr fur
Je
proJongemenc du rouril-.
Ion G du noyau A
, fig.
9.
B, cliguet qui ell conti–
nuellcmenr pouífé contre l¡:s dents du J"ochec p.'.!r
le reffort C. M, piron
a
vis qui fert de centre de
mouvemenr au cliquer,
&
que ron Oce quand on
~eur
devider le boudin dom le rouec eíl: chargé
>
pour en former des rolles.
PLANCHE
I I I.
Le haut de la Planche , auelier des rolleurs.
Fig.
1.
Ouvrier qui devide le rouer chargé de rabac en
boudin,
&
le fai t paffer au rolleur
,jig.
L •
.f,
le rouct
donr les rnurillons fonc pon és par les deux poteaux
d e.
Chacun de
ces
poceaux
e!l
rerenu par quatre
liens affemblés dans les faces
&
fur le plancher.
P our devider le boudin de cabac de deffus le rouet,
on ate
Je
pi ton M
(Planc. II. fig.
9
&
10.) ,
&
par
ce
moyen
Je
cliquet B; ce qui permet au rouec de
rétrograder.
1 .
Le rnlleur. C'cíl: J'ouvrier q11i forme les rolles. On
entend par rolle une pelote oU le boudin eíl: roulé
pluíieurs fois íUr lui-mCme. Voici la maniere dont
on les forme. Le rolleur a devanc lui {[ir
fa
table •
l'iníl:rument
(jig.
6.)
du bas de la Planche, qu'on
nomme
macrice ,
garni de deux chevílJes de bois,
&
ayam
fa¡fi
un bom du boudin, íl l'applique
a
cOcé
.d'une des chevilles ,
&
form e un écheveau compofé
de troís tours
(fig.
¡ .
du has de la Planche.)
II lie en
trois endroirs cer écheveau avec de la flcelJe,
&
Je recire eníuire de ddfus la matrice. C 'dl cet
écheveau qui occupe le centre du rolle
&
en forme
le
noyau. Pour achever de le formcr , le rolleur
attache le bc ur de boudin
a
une des extrémités avec
une peci<e cheville de bois ,
&
continue de rourner
le boudin aucour du noyau , ju(qu'3 ce qu'íl foit
tout couvcrc. On forme ainii trois, quatre ou cinq
;