1 2
,A ,G
R:
I
.C
U .L
'.f
U R
E;
piece de bois dans laquelle efl un collet au·tra\•ers
duque! pafÍe le pivot fupérieur de l'arbre. K, K,
bras du moulin, auxquels la force
mouvanle
elt
appliquée. L, L, charp:;nte
&
enrayure du cambie.
M , rigole couverte qui conduit le foc ctes cannes
écraíées , dans Ja fucrcrie.
Fig.
i .
Moulin mU par une chute
d'eau~
A, A, chaffis
de
charprnre tres-folide. B, table un peu creuíée en
deífus,
&
revCtue de plomb comme au moulih pré–
céder,r.
e' e ,e,
les trois roles couverrs de leurs
tambours de métal ,
&
garnis de Jeurs h érilfons ,
'pivots
&
crapaudines. D, arbre vertical dont l'ex–
,
trCmi~é
Ít1périeurc
paífe au·travers d'un coller en–
caíl:ré dans la demoiíclle que doivenr pon er les
~picux
de bois E E. F, rouct tournaot hcriíomalc–
ment.
G,
rouet, au licu duquel on peut ÍUppoíer
une lanterne , donr les dems
ou
les fuíeaux s'en–
grainenr
d.wseelles du grand rouet hot iíonrnl. H,
g rand arbre horifonrnl ou axe
de ta
grande roue.
l
I' la
g
r:m,le rouc
a
pCHS Oll
a
godets recevant
J'cau
' du canal
"p.irla
gotiniere
K. L,
pe
u
te
rigOle
de bois,
qui
conduit le !l1e des
cannes
écr~íées
dans
Ja
fuere:·
rie.
M,
négrefle
q ui paílC des
cannes
au mo ulin.
N,
bagaílCs ou
canhes
écraíées qu'une
amre né–
grelfc fait repa!fer de l'aurre cOté du moul in. O,
·palant ou corde pour enlever l'arbre , lorfqu'il
y
a
q uelques
réparations
a
faire.
.p
L A N
e
H E
1
r
I.
Plan
da
firfis ou emplacement des chaudieru. Noins Jes
chaudieru.
A,
la grande. B, la propre. C, le f!arnb¡:au. D, le Íyrop.
'E,
Ja baucrie.
Dlrail Ju pro.fil.
· .;z,
1, 1;
rnaffif de
ma~onnerie
rrcs·folidc.
l, 1, 1,
pies
droits
qni forment
·la fé-p aratio.n des fourneaux.
5 ,
3 ,
¡,
fer(es <lans le(quelles les chaudieres font
eneaíl:rées. 4, fourneau princi pal o Uo n allume le
.feu.
¡, ¡, ¡,
canal, le long duque) la Aamme paíle
·fous les chaudieres ,
&
s'échappe par
le
ruyau de la
eheminée. 6 , 7,
place
du ha.e
ou
canot, qui
re~oir
...Je réfou
o u fue de cannes venant du
n10uJin.
8 ,
g rande écumoire de cuivre. 9, grande i:uilliere de
·cuivre.
·t o,
truelle
3.
terrer
les pains
de (Ucre.
11,
.forme
a
fuere) débouehée
&
placée dans un po t ,
pour qne
le
fyro p li.1perRu au pain de fuere , s'écoule.
J
2,
~mre
fo rme
a
fue-re
fi1r
le
bloc,
.pour
en
tirer
le
pain.
1;,
·grande ehaudierc
a
fuere' fai te
ae
culvre
ou
de
fe r
fondu.
14 ,
vaHfeau
de-cuivre nommé bec
de corbin, ferv:rnr
a
verfer
le
Íyrop
d~ms
les fo r–
-m cs_ r
f,
caiílC de bois grillée. pJr le fond ,
&
percée
de plulieurs trous ) íervant
a
foutcnir
un
blanchei
o u drap de b ine blanche, au travers duquel on paílC
rl e-réfou
ou
fue
des canncs.
1
G,
grande chaudiete de
cuivre
a
pluficurs pieces) Íervant
a
diíl:11ler le
'tafia
o u l'eau-de vie des cannes.
.z¡,, chapiteau
de
euivrc
~vcc
fon
bec.
18 ,
couleuvre
d'étain .fou tenue
par ·
des barres de fer ; elle Íe met dans un grand ton–
.neau plein
d'eau
froide qui
rafralchit
la liqueur dif.
tillée qui circule dms fes différemes circonvolu–
tions.
P L A N C H E
I
tl.
-La
Vignettc
repréíente J'imérieur d'une Íl1crcric. A,
iia–
cis
en
briques
&
carreaux, plus élevés que les chau·
dieres. B,
bac
qui
re~oit
le- Íuc dt
la.
eanne ven:lnr
du
moulin.
e' e ) e ) e
J
e )
cinq cñ audieres.
o '
·D , D., D , chaílis Íait de fo rres tringles de bois , (ur
le((iucllcs
0 11
pofe les écumoires
&
les cuillieres
a
la
p orrée des
ouvricrs.
'E ,
negre qui écume la grande
cbaudiere. F , amre
negrc
qui obíerve le bouillon
1
des
chaudieres.
G-, autrc negre qui , apres
avoir
briíé la croute qui s'efl formée
it
la (urfuce du (yrop
eomcnu dans les
formes,
remue la m:niere, afin
que les grumeaux ne s'auachent pas aux eOrCs du
vafe,
&
qu'ils (e puilfent difper(er égJlement. H ,
vieille chaudiere dans laquellc efl une lcffive dom
o n fe fen pour épurer
le réfou.
I , h lille aux écu–
'ttlCS ,
ou baquet ou oa les jette. K, caifié:it paíferle
rgou. L, bcc de corbin. M, formes
a
fuere bou·
chées par la pointe
&
pleincs du (yro1> de la battc–
r ie') aprCs qu'il a écé
rdroidi
dans le
vaiífea11
ap–
p ellé le rafraichifÍoir. N , plancher fur lequcl efl uil
citerneau oU l'on
jene
les écumes
&
ce qui fe ré–
pand du (yrop , afio d'en fuirc
le
tafia.
Bas de la Planche.
A,
partie du
mo~lin
ou gouttiere qui conduit le fue
de
canne dans la fucrerie. B, B, palfage
&
place des
. o uvricrs.
e )e,
cmplacement po nr range: les for–
mes,
avant
de
les porter dans la 'purgeric.
D, le bJc
qui rect0ir le rCfou ou le fue
des
cannes. E, E, E, E,
E , les cinq cluudicrcs. F F, glacis. G , fenCtrc qui
~rlairc ·principalement
Já
bau erie. H , bouche du
Í<=>yer fous la ba.tcerie. 1, I , I, I, évems des amres
fourn..:aux qu'on a foin
de
boucher exaél:emenr ,
1orfque le feu efl au foyer. K,
'"Y"'
qe la chemi–
née.
L,
appentis , eÍpece
dd
grand :mvcnt , fon–
'tenu par des piliers ponr eouvrir les foumeaux
&
le
negre qui
emrctiem
k
fet1'
íous
In
batteric
M ,
rampe
&
cfcalier pour deícendre fous l'appcmis.
P °LANCHE V.
I:.a
vignecte rcpréíente
le
principal an elicr d'une
affi –
nerie.
6
,
7 , chaudieres
:\ clarifier. 8 , chau–
dierc
a
cuivre , toutes u-ois mumées for leurs four–
neaux.
!)
,
I O ,
chaudierCS:) cJair.
f,
pompe
qui
fourni c
l'cau du
bac a
chaux dans
les
chaudieres
a
clarífier.
Fig.
1.
A,
manégc placé au
rcz.-de-chauff~c
d'un
des
pavi1~
Jons , pour cirer de J'eal! du puits B. C,
réferv.:>ir
général
q ui
diíl:ribuc
p:tr
des tuyau
uerrcins
l'eau dans rous les endroirs
oU
elle
e
éceffairc.
·D , folles
ou
ÍOqt les b>csa terrc. E, palTage pour
aher dans le magali11 F ; il y a anffi un efcalier po ur
monter aux
étages IÍ1périeurs
qu'o n appclle
greniers..
F,
maga!in o Uon défonce les,bnriques de
focre
brnt
J¡Jue l'on di1\nbuc:
par
forres
d.111.s les b.tes ou ba.iJs
¡.J
l, ; ,
+
G
>
bac
a
ch.lux confirnit
Cll
ciment ou
·avec un corroi
d~
terre glaifC. H K, l';melierquela
vignen c repréíC:me.
L,
attelier appcllé J'empH.
I
J
·& 14 , chauJieres Je l'empli, on on porte les fy–
r ops :lprCs leur cuiífon.
t
f,
formes rangécs fi.1 r trois
·rangs prCs
les
rnurs de cetce falle,
&
Ja poim¿ en
bas. Le
rrou qui
c!l:
a
cene
poime ,
eíl:
bouché
par
~m
pelit
ram pan de linge.
M,
chambre
a
vergeoi–
'fe,
au
deíl:1s
d~
laquelle ,
'luffi -
bi: n qu\rn · derfus
des autres b5.timcns ,
íom
les greniers difl:>oíés de
la.
mCme nu niere que cen e ehambre. N , fon poCJe
o u
écuve.
P, p'.w il lon dans lequel fom les ma'ta–
íins des fucs affinés.
R ,
!iran~e
étuvc pour les
fiics
affinrs , o Uo n
le~
fai t f.é<;her aprCs qu'ils
fom
forris
des formes.
1 1 ,
r¿.dui r
pour placer le chJrhon de
[l"'rrc
dom
011
(e
íert
pour
chaufft:r
le poCle de cctcc
écuve.
l
l.,
autre
récluit
o Uon dépoíc
dans
des
ton~
'neaox
it
gueule bée les érnmes que
I'
on enleve de la
ch
iudiere
:1.
euire.
Fig.
;.
C oupe du batiment par le mi lieu du pavil-
1on
qui
eom ient
J'alrelicr
Q
elarifier
&
:l
cuire,
&
auffi la grande étuve. K, porte de
communicatiun
de !'attelier des chaudieres :\la falle de l'empli 7.
une des eh.:mdie1 es
:J.
cbrifier
m omée
Íur fon fou r–
neau. On voit au ·deffous de la g rille un foU terrein
qui communique3 la cave qui
cfl:
au-ddfous de
J'é–
tuve R ; il (ere de ccndrier
&
d'évent.
10 ,
une d"""es
chaudieres
i
clair.
·
l'LANCHE V I.
V ue perfpell:ive de l'inrérieur de la
e
hambre
a
vergcoifc
ou
d'un ács greniers
qui
ÍOnt au-dcffos. ·
Fig.
l.
O uvrier qui , aptCs avoir déboucbé le
trou
d'une
forme b:1tarde q11i cfl poíée fens-dcílus-é!cffous ílir
un1' fellette appellée canaple , enfonce dans le fy–
rop figé une broche de fer qu'on appelle prime ,
pour facilirer l'écoulemom de la panie du Íyrop ·
qui ne crylla!life pas dans les pots lur leíquels il re–
dreffc ces formes devane lui , commc on voir.
Hg.