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EPA

donnc, qui excite le.courage, la valeur

&

la fureur

dans le creur des combattans. L'inrerprete de Ly–

cophron dit

qu'Enyo

,

freur des Gorgones , étoit

une épirhete que l'on donnojr

a

J

unon. Héíiode,

dans fa

T!zéogonie.,

attefte qn'

Enyo étoit

fi lle de

Phorcynos

&

de Ceto

~

&

par conféquent qu'elle

étoit freur des Phorcynides. · On lit dans Paufanias,

qu'

Enyo

ainfi que Pallas préfidoient

a

la guerre,

&

la

dirigeoient. (

V.

A. L.)

ENZ , (

Géogr.)

riviere du duché de \Virtem–

berg, dans le cercle de Souabe, en Allemagne. Elle

nait au pied des montagries de la Foret Noire, re–

s;oit le Nagold,

&

tombe dans le Necker; fon cours

eft navigable jufqu'aífez pres de fa fource.

(D.G.)

ENZERSDORF, (

Géogr.)

ville d'Allemagne ,

dans la baífe Autriche , dans le quartier inférieur

du Manhartsberg, au bord du Danube: elle a un

cMiteau d'une certaine importance, & elle appar–

tient aux éveques de Freyfingue.

(D. G.)

*

ENZINA, nom Efpagnol qui fignifie

chéne.

Ainfi l'ordre

d'enzina

ou l'ordre du chene, efi le

meme. On trouve cet article dans le

Diél.

raif. des

Sciences ,

&c. fous le nom d'EuCINA, qui eíl: une

fáute. On y lit encore , que la marque diíl:inB:ive

de cet ordre étoit

une croix rouge fur une chaíne :

lifez

fur un c!téne. Lettres fur l'Encyclopédie.

EO

§

EOLIEN, (

Mu:fiq.

des anc.)

Le ton ou mode

éolien

étoit un des cinq modes moyens ou princi–

paux de la mufique grecque. Le nom

d'éolien

que

portoit ce mode , ne lui venoit pas des iles

Éo–

liennes,

mais de

l'Éoli~,

contrée de

1'

Afie minenre.,

ou

il fut premiérement en ufage.

(S

)

EP

É P A C TE S , (

A

Jlronom..

)

nombres de

j

ours ,

d'heures, de minutes

&

de fecondes dont les allro–

nomes font des tables' & qtú fervent

a

préparer

les calculs des éclipfes. On en trouve les tables dans

le P. Riccioli,

Ajlron. re.form. pag.

6o;

dans M. de

la Hire, dans M. Cailini,

Tabfes

A

Jlron. pag.

.58;

dans les

Éphémérides

duP. Hell, pour

I

764;

~

dans

nos

Tahies de la lune,

imprimée.s en 1771 a la fuite

de notre

.A

flronomi~.

Les

épaéles

afironomiques dont nous nous fervons

pour trouver les nouvell es lunes moyennes, ne font

autre chofe que

l'~ge

de la lune au commencemenr

de l'année, ou le nombre de jours qui reftoit depuis

la derniere conjonB:ion moyenne de l'année précé–

dente jufqu'au commencement de l'année aB:uelle,

Íl

elle efi biífextile' ou

a

la veille' fi c'efi une année

~ommune.

Par exemple , il y a eu conjonB:ion

moyenne le

26

Décembre

1761 ,

a

1

h

1

4' 14" ,

tems moyen, la longitude moyenne du

folei~

étant

alors égale a celle de la lune: depuis ce moment-la

jufqu'au 3

1

de Décembre a midi, pour lequel font

calculées les époques des années communes, il y

a quatre jours,

22h

45'

46

11

;

c'efr

la

ce qu'on ap–

pelle

l'épafle ajlronomique

de

1762.

Cette

épaéle

érant

retranch ée de

29

jours.

~

2h

44' 3

11

,

révolution

moyenne de la lune au foleil, nO'us apprend que la

premiere conjonB:ion moyenne de

1762,

arri:va le

24 jaf\VÍer a

1

3h

5g'

17

11

de teros moyen , pmfque

4 jours

22h

qui refient de l'année précédenre avec

24 jours

1

3h du mois de Janvier, font l'intervalle

de

29

jours

12h

heures qn'il doit

y

avoir d'une

conjonB:ion a l'autre.

Pour calculer

1'

t!paéle

d'une année, il fuffit done

de retrancher la longitude moyenne ·du foleil de

celle de la lune,

&

de convertir le refre en tems

lunaire

a

raifon de

12° 11

1

27"

par jour' qui efr la

EPA

difl'érence des mouvemens diu rnes du foleil

&

de

la lune. Ainfi

1'

'poque du foleil pour 1762, eít

9i

10°

6' 14

11

;

& celle de la lune

11j 10°

25' 45'',

fuivant les premieres

Tahles

de Maye r : celle du

foleil étant retranchée de cette derniere , il refttt

2 j

19'

3

t

11

'

qui répondent

a

4 jours

22h

45'

46

11

de tems: ces 4 jours font

l'épaae

de

1762,

paree

qu'il a fallu 4 jours

a

la lune pour s'éloigner du

íoleil de

2

fignes, & qu'au moment de l'époque de

1762 , il y avoit quatre jours que la conjon8:ion

étoit paífée.

Épaaes de mois. L't!paéle

du mois de janvier eíl

zéro; car puifque

l'épaéle

de l'année

ma~que

l'age

de la lune le 3

1

décembre ,

&

que nous appellons

zéro

le 3

1

décembre, il n'y a ríen a ajouter pour

·le mois de janyier.

L'ipaae

de février fera l'age de

la lune au commencement de février, en fuppofant

que la lune ait commencé le

31

décembre ; c'eíl:

done l'exces de 31 jours fur une lunaifon entiere,

ou un jour

1

¡h

1

5' 58", & ainfi des autres moiso

Exemple.

On demande la conjonB:ion moyenne

du mois d'Avril 1764; on ajoutera enfemble les

._ nombres, tirés de la table des

épaéles

aíl:ronomiques.

Épaae

de l'année

1700 ,

9j

2 1

h

5o' 53

11

Changement pour 6o ans,

3

7

16

9

Pour 4 ans ,

J

4

o

1

3

&

Pour le mois d'avril

,

1

9

47

5 r

Somme a oter,

Révolution entiere ,

28

r4

;6 3

I

29

¡2

44

3

ConjonB:ion moyenne, c'efl-a-

dire, le

31

Marsa

2Ih.

o

21h

47'

32"

Lorfque le jour de la conjonaion moyenne fe

trouve zéro, comme daos l'exemple précédent, il

faut prendre le dernier jour du mois précédent; car

tant qu'il n'y a que zéro de jours pour le rnois

d'avril , on ne peut pas dire que nous· foyons en

avril, car on compte

1

auffi-tot que le mois coro·

menee.

M.

Halley avoit donné une fuite d'éclipfes, de·

puis

1701

jufqu'a

1718'

pour fervir

a

trouver les

atttres éclipfes par la période de

18

ans ; rnais les

éditeurs y ajouterent une table des conjonB:ions

moyennes, que M. Pound avoit conílruite, & que

l'on peut voir dans le premier volume des

Tables

de Halley,

a

París, chez Bailly,

in-8°.

en

1754:

elle revient a-peu-pres au meme que celle des

épaRes;

mais on y a joint des rabies d'équations,

pour trouver a-peu-pres l'es conjonétions vraies.

Il y en a de fembl ables dans le

Calendarium

im-

- primé

a

Berlin pour 1749·

(M.

DE

L4

LANDE.)

ÉPANOUIE,

I E,

ac.lj

. (

terme de Blafon.)

fe dit

des lis, des rofes, des

tul

ipes,

&

autres fleurs fur

leurs riges, quí paroiífent entiérement ouverts

&

dans une parfaite croiífance.

Épanouie,

{e

dit auffi d'une fleur de lis, dont le

fleuron fupérieur eft ouvert,

&

qui a des boutons

entre les fleurons des cotés; telle que la

jleur de Lis

de Florence,

qui eíl:

de gueuLes en un champ d'argent.

Verany de Varenne

~

Paris ,

d''!rgen:

a

L~

:oft

épanouie de gueuLes; la

tzge

,

Les fiuzlfes

&

les epmes

de .finopLe.

(

G. D. L.

T.)

EPARCHA,

(Mufle¡. des anc.)

Pollux,

Onomajl.

Liv.

IV,

chap.

9

,

nous apprend. que

l

'eparc.ha

étoit

une des parties du mode des ctthare

s, fmva

nt la

diviíion de Terpandre : c'étoit apparemment le

pré–

Lude

,

car c'efr ce que fignifie

le mot

eparclur.

(F. D.

C.)

EPARCHEIA, (

Mu.fiq. des anc.)

c'étoit la fe–

conde partie du mode des cithares , fuivan_t la di·

viíion de Terpandre, Pollux,

Onoma.J!..Ltv.

IV,

chap.

L'eparclzeia,

commencement, eto1t

¡:rob~·

blement le

commencement

meme du mode,

pmfqu'1l

)