Table of Contents Table of Contents
Previous Page  915 / 970 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 915 / 970 Next Page
Page Background

TAR

~

úne

grappe

de

l'aiíin ávec le tyrfe de Í3accIDls',

(ymbole de

C~bondance

du vin chez

les

Tarentlns.

• Taras'

avoit 11l1e íl:atue dans le temple de D elphes ,

o o.,on lui 'rendoit les honneurs dfts

!lIX

héros.(

D .

J.)

TARAS, (

G/og.

allc. )

10.

fleuve d'

Ital.ie

, -dans la

Japi,gie )p res de la viHe de Tarenfe; felan

Pallf~nias,

L. X _X:

c. x .

& entre Métaponte & T arente, felon

Appien. ~

civil.

l. V .

Íl

con['erve ron ancien nom,

~

la

termínaifon pn!s; car les uns le nomment préfente:...

ment

Tara,

& les autres

Taro.

Ce

n'eíl: proprement

:qu'un rllíífeau qui fe jette dans le gólfe de Tarente ,

pres de

Torre

de

Taro,

,

2

o,.

Taras,

fleuve de I'Epire, felc:>n Vibiús Seqtref–

ter,

de ¡Zr.mzinibus

,

p .

8

j .

3

o.

Taras, ville

de l'Alie mÍ:neure, felon Curopa:

late

,it~

par Ortelius.

4

o.

Taras ,

fi euve de Scythie, [elon Valerius Flac:'

'Cus. (

D.

J.

i

.

.

TARASCON, (

Géog. TlZod: )

il y a en Fmn(e deux

l'etites

vil~'es

de ce nomo ; .l'une en dans le pays de

Foix, [úr le 1D0rd de la riviere ,

el.

trois lieues au-def–

fus de la ville de Foix.

Long.

15).

1.2 .

Lat.

>1-3 .

L'autre

Tarafcon

beallc'ollp phls coníidérable,

en

en

Pro~nce

; at.. diocHe d'Avignon; fur la tive gau–

che du Rhone; vis-a-vis

Beau~aire,avee

laquelleelle

commu,nique par un pont de bateaux. Sa íituation

eíl:

el

4 lieues

~u

midi d'Avignon ,

&

a

5

d'Aries.

Il

y

a

une

vigtleri~;

un, chapitre & quelques couvens.

Son terroír eíl: délicieux ,

&

l'on

y

refpire un air fort

tempéré. Elle

dépu~e

aux aífemblées générales de la

Provence, & .fes députés y ont le premier rango

Long.

22 .

~o .

Latit.

43. 48.

eette ville eíl:

t[l~s-ancienne

; car Strabon

&

Pto'

lomée en

fontm~.nt.iQn

[ons ie

m~1l1enomqu'ellepor~

te

aujourd'hui; ils la nomment

T

a'rizj}O.

MoLieres

(

Jofeph Privat de) phyfi cien cartéíien,

y

naquit ·en

1677;

il devint profeífeur au college

royal en

1

7i 3 ,

membre de l'académíe.des Sciences

~n

1729 ,& mourut

él

Paris en 1742. 11 a publié des

lcc;ons de phyfique en qtlatre vol:

in-12,

dans lef ..

guelles

J1

ad~et

non-feulelllent les tourbillons de

De[cartes

~

mais ,il crbit pouvoir en démontrer l'exi[·

i ence dans le fy íl:eme du

plei.n.

l .es

le~ons

de eet

!ltl~

teur ne pafieront pas a la poíl:érité\

(D.

J.)

TARASQUE,

f.

f..animal

chi~érique

dont on

~ffi-ale

les ehfans en ql qU,es provll1ces de France;

on le repréfente

a

leuLÍ agination

a

yant fur fon dos

un panier d'olt [on une marionnette (lui danfe

&

qui faute . " '. , "

.

.

,

. TARASUN, [.

f.

( Di8le.)

efpéce de biere

oh

de

liqueur fermentée que fo ut les Chinois; elle eíl: tres–

forte & tres-propre a enivrer. Pour faire certe li–

queur, on prend de l'orge ou dtl froment qu'on fait

germer ,

&

on le fa ít moudre groffieremeFlt; on en

met une certaine quaotité dans une clLve , on l'hu'::

ineéte foiblement avee de l'eau ehaude; alors on

couvre la cuve avec foin; on ver{e enfuite de la nou–

velle eau bouiUante ,

&

on remue le mélange, ann

que l'eau le pénetre ¿galement, apres quoi on

re~

couvre encore la Hlve; on continue

a

verfer de l'eau

bouiílante , &

a

remller jufqu'a ce qu'on s'apper-'

~oive

que l'ean qui íllrnage

1

a parfaitement extrait

le malthe Otl le grain germé , ce qu'on reconnoi!

lorfqu'elle eíl fortement colorée,

&

devenue gluan–

te

&

vifqueufe. On laiíl'e refroidir le tout jufqu'a ele"'

venir tiede ; alors on yerfe la liqueur dans un vai[–

feau plus étroit , qLie l'on enfOlút en terre, arres y

avoir joint un peu de houblon chinois , ql.

i

efl: preí:':

fé, &

él

qui on donne a-peu-pres la forme d'une tuile;

on

r~couvre

bi en de terre le vaiífeau qui ya été en–

terré, & on laiífe la 'liqueur fermenter dans cet état.

Le houblon des ehinois qui a été preífé daos des

moules, porte déja ron levain avec 14i ; ainfi il n'eíl:

pas befoin d'

y

joinclre aU'llne matiere fermentante.

Tome X r.

T 'A

R

nEttrope

'011

lmn n

a

pOlnt

(le

ce hou'blon r ;Par '

011 pourrpit

y

íi.lppIé'er en

m

ttant du houblon ouiui

en peria: qnanrité, pour e poínt- rendre

la

liqneur

tr<>p

amere; & eh yj.óignant un peu de reví'tr

bn

de

míe 'de pain , ce -quí produiroit le metl1e eif

t.

Lorf–

que la n atÍ'eré 'eíl: entrée en fermentatlob on

ob~

ferve

fi

1 fermentetion efr teírée; te qu on recbn–

nOlt)orfqtl€ matiere qni s'étoit gonflée , co-mmence

a s'alf'cliífer; alots on lá met dans des f..,cs de arbífe

toile

que 1'6n

ferl11e 'e11 les honant, qtle

1'611

me~

r

us

un preífoir ,

&

la liqueur que le preífoÍr fuit{orrir

ces íacs, fe mét fans délai dans d s !:onneaux qUe

1'011

met tlans la cave,

&

que l'on bonche avec foin;

de cette

fa~on

l'on a une biere qui eíl: tr' s-bonne

~

lorfqu'elle a été faite proprenient& av c foin.

r oy "

le

voyage de 'SiM-ie

par

M.

Gmélin.

.

T

ARATES, (

Géog. a:z'C.) Taral; ,

peuples 111011-

tagnards de l'ile de Sardalgné. Straboh,

L. V.

p.

21.5.

dit qu'ils habitoj.¡;nt dans des cavernes ;

&

que quoi–

qu'ils euífent un terrein propre pOtll" le froment, ils

en négligeoieilt la cnltllre , aimant mi.eux piller les

t:hamps d'autrui. Ils s'adonnoient auffi

a

la píraterie

~

car StrabQn cljonte qu'ils défoloient les Piíans , fo-it:

dans l'ile, foit dahs le continent.

C

D.

J.) ,

T

ARAXIPPUS , f. m.

( MythoL.

&

GymnaJl.)

g

I

nje

malfaifant, dont la íl:atue placée dans les hippodro...

mes de la Grece remplifioit d'épouvante les chevame

attelés au char de tieux qui difputóient les prix de la

~oUl-fe¡

L.a lice ou l'hippodrdrhe etoít compofé de

debx:

parties, dOl1t l'une étoit une colline de hauteur mé–

díocre, & l'atltre étoit une tetraífe faite

de

mairl

d'hom111e.

A rextrétníté de cette parde de la lice qui étoit

eJi

terraífé, il Y avoít un amel de figure rofide c0nfacré

a

un gél1Íe que l'on regardoit cornme la terreur des

chevaux ,

&

que par eette raifon l'on n01111110it

TaJo,

¡:axippus.

,

.

Quand les cfievatix venoient'a paffef devaht cet

aute!, dir

P~

~lfarii.as

,

[ans que l'on fache pourquoi;

la peur

les

{alíiffblt tellement , que il'bbéiflant plus

ni a la vc;>ix , ni

a

la. main de celul qui les n1énoit"

[ollvent lis renverfolent

&

le char & l'écuyer ; auíIi

faifoit-on des vreux & des fa crifi"es

él.

l'ardxippu$

pour l'ávoir

favorabl~.

L'auteur qui éroit aífei mattváis phyfkien & fbrt

[uperíl:itieux, recherche les rai[ons de cette épou–

vante; mais au lieu d'en donner la éau{e phyfique ;

il

ne

rapporre que des opinions populaires fondées

{ur

la fuperílition qui a été de tous les tems , de tous

les

pays, & autant de la nation greqlie qlte des att-

tres;

,

Dans l'iíl:hme de Corinthe

il

y avoit aüill un

T a..J

taxippus

que l'on croyoít etre ce Glaucus, fils de Si.

{yph'e , qui fut fqulé aux piés de fes chevaux dans les

jeux flmebres qu'Acaíl:e 6t célébrer en l'honneilr de!

(on pere. A Nemée on ne parIbit d'aucun géhie qui

fit

p~ur

aux chevaux ; mais au tournant de la lice,il

y

~VOlt

une groífe roche rouge comme dtl feu

~

done

l'éclat les éblouiífoit,

&

les étonnoit de la méme ma.

niere qu'etlt fait la flamme; cependant, fi 1'0n

ea

croit Patlfanias, a OIYl11pie ,

Taraxippus

leur fllifóir

bien une autre frayeur.

Il finit en difant que, felon eUJe,

Taraxi¡Jpus

étoit

\.ln fumom de

N~ptune

Hippiu9 :

ce

n'eíl: pas-la fatif.:

faire la curioíiné du leéteur qui attend qu'on

IUf

ap'"

prenne la véritable caure d'une épollvarrte

fi

fu bite.

L'auteur pouvoit bien dire ce qu'il eA: íi natnre! de

pen(er ; que les hellanodices ou direéteurs des jeme

li(oient de quelque artifice [ecret pour effaroucher

ainíi les chevaux , afin que le hlcces des courfes de'

ahar devenu par-la plus hazardeux

&

p-lus difficile .;

en deví'nt auffi plus glorieux. Abbé Gédouin

fur P

au"

Jfnias. (D .

J.)

.

YYyyy