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· T

A

R

TARE ;'.

f.

1.

(Com.)

"1ignifie tout défaüt ou

dJ–

~et

qui fe rencontre f:lr le poids, la

qu~.lité o~ ~a

-quantjté des marcham:bifes.

L.~

vendeur tlent oral–

nairement compte des

tares

-a

l'acheteur.

, Tare

fe dít encore du raba:is ou diminution que

I

1'on fal! fur la marchandífe par rappOl't au poids des

caiifes tonneaux

&

emballages. Ces

tares

(ont diffé–

rentes Cuivant la-diverfe nature des marchandifes, y

ayant meme be'aucoup de

ma~chan'di{és

?ll ron

n'~c.

corde ancune

tare ..

quelquefols elle eft reglee par

1

{age; m'ais le plus (ouve?t,

póur

obvi.er

a toute cono.

teftation , l'ach'eteur dOlt en conve'mr ave

e

le ven–

deur. Les

tates

[ont beaucollp plus communes en Hol–

lande qu'en France. Le heur Ricard , dans fon

(raité

dun/goce

d'Amfterd~m.,

ch. vij.

de

¡'/dit.

de,,?i2, eít

entré fm cette matlere d,rns un grand detad dont

voici quel¡;¡ues exemples.

La

tare

de l'alun de Rome efr die qllatre livres

par fac:

.

De l'azur, trente-deux hvr'es par barnl:

Dll beure de Breta-gne

&

d'lrl"ande, vingt pOUf

~ent:

"

.

Du poivre blanc, qll¡¡¡rante livres par oarril;

dti

poivre

b~un"

cidq

livres:

.

Du

qumqtllna, douze

&

quatorze livres par [e"

ton,

&c. Diélionn. de Comm.

. TARE

D'ESPECÉS ,

(Com.)

dimil'lutioh que l'on

fouffre par rapport au chaogement

de~

monnoies.

Diélionn. de c.:omm •

. TARE

DE CAISSE ,

(Com ,)

,perte qlli fe trollve

fur

les facs d'argent, ioit rúr les fauÍles

efp~ces,

foit fur les mécomptes en

payan~

&

ep recevant.

On paífe ordinairement aux eaifliers des

tares de

caiJfes.

.

"

TARE,

f.

f.

(Monilo/e. )

c~eíl: un~

petite motrnoje

o'argent de la cote .de

~a.lab,are,

qUl'

v.allt a-Ptlu-pl'es

deux liards.

Il

en

faut {elze pour un fanon, qlU eft

une petite piece d'or de la vMellr de huit fok Ce

{ont-Iales[eules monnoies que les rois malabares faf–

fent fabriqu er

&

marqller

a

Ieur coin. Cela n'em–

peche pas que les monnoles étrangeres d'or

&

d'ar–

gent, n'aient ttn.1ibre cours.dans le commcree feI?n

leür poids; malS on ne VOlt gllere entre

les

mams

clu peup,le que {les

ta:-es

&.

des fanons.

(D.

J.)

TARE,

f.

m.

(Marzne.)1

nom que les Normands

&

les Picards donnent au goudron.

I/oye{

Go v'"

DRON.

I

TAREFRANKE.

roye{

GtORIEVSE.

TAREIBOIA f. nl.

(Hifl.

nato

Ophiolog.)

M\tl

d'une efpeee de

'ferp~n~

d'

A~ér:que, q~i

ainh que

le carabola eft ampluble , Vlvant dans

1

eau comme

fur terre;

c~

fónt l'un

&

l'autre de petits (erpens

éntierement noirs; ils mordent quand on les atta"

que, mais leür bleífure n'eft pas dangereufe.

(D.

J..)

TAREIRA , [. m.

(Hifl.

nato

IchthyoL.)

nom d'urt

poi-ífon des mers d'Amérique, oü on en peche pout

les manger, mais dant le goflt eft atrez

médiocre~

Son corps oblong

&

épais s'amenuife gra.duellement

vers la queue. Sa tete s'éleve en deux émmenees au–

deífus des yeux, qui font jaunes avec une prun.ellg

noire. Son nez eft pointu; [a gue,ule eft large , Jau'

natre en-dedans, armée

el.

ehaque machoire

~

fuI'

fe palais, de dents extrén1<,!tnent pointues; ce pOlífon

a

h~ljt

nageoires, en comptant {a queue fourchue

pour t1nt;; mais toutes font d'une fubftance .tendre ,

minee, douee, avec des

r~Y.ons

pour foutlen.

Ses

éeailles, délicatement couchees les unes fur les au–

tres {ont fort douces au toueher. Son ventre efi

blan~

mais fon dos

&

fes cofés font

ma~qués

de

raies 'longitudinales, vertes

&

jaunes. Magravii,

H ijl.

brafiL. (D.

J.)

TARENTASIA,

(G/ag.

ah'.)

ville

d.es

.Alpe~

Craiennes chez les Centtons. C'eft au}ourd'lnu

Tome

'xr~

TAR

MQün:ier-en':Tarenta.i[e.

(D.

J. )

TARENTE,

(G/ogr. mod.)

en latín

Tarmlltm;

voyez ce mot ou l'on a f2.1t to lte Con hiftoire.

Tarente

moderne ; en itallen

Tarento

,

n'occupe alljonrd'hlli

qu'une d'es extrémités de. !'ancienne

Tarcnmm,

&

J'on n'y trouve aacun ve!hge de la grandeur

&

de

la

fpl~ndeur

qn'elle avolt

~utrefois

; tout le pays de fon

VOlhnage eíl prefque defei't.

Geft une petite ville d'Ttalie , dans la terre d

0 -'

trante '

au

royallme de

Na

les, hlr le bord de lamero

dans u'n golfe de meme nom, a

1

5

. li~ues

au fud- e!!:

de Bari

&

a

55

eft de Naples,. La nVlere Gale{o en

paífe a troís mille? ,

q~lOiqu'ell~

en fftt éloignée dé

cinq dll tems de TIte-LIve; vralífemblablement fon

lit s'eft élargi du coté de

Tarente.

Les

habitans de

cette ville font de miférables pecheurs,

&

meme

des.

efpeces de barbares redoutés des voyageurs.

Lon{jo

3.5. 8.-Latit. ;¡o.

3

o. (D.

J.)

TARENTULE

Oft

TARANTULE,

dans

l'IIijloire

natureLLe

eft un in{eél:e venimellx, dont la morfllre

a

donné le l'íom a la maladie app Hée

JaramiJme~

YoyC{

TARANT1 SME.

, ' ., .

'

La

tarentule

eft une efpece d aralgnee, amh . ap::'

pellée

a

caufe de la :rill.e de Tarente dans la POllllle ,

oll elle fe trouve pnnclpalement. Elle eft de la gro(..,

feur environ d'un .sland ; elle a huit piés

&

huit

yeux ; {a couleur elt di/férente ; mais elle eft tou–

jours garnie de poils. De [a bouche fortent 4?l!Ze

e(peces de cornes un pell recourbées, dont les pOlD-;

tes font extremement aigues,

&

par lefquelles

elle

tranfmet [oti venin.

M.

Geoffroy

o~(etve

que fes comes

f~nt ~an~

un

mouvement contlDuel, {ur - tout lor(que

1

an!mal

cherche fa nourriture , d'oll il wnjeéture qu'elles

peuvent etre des efpeces de narines mobiles.

La

Zarentale

{e trouve en pluheurs autres endroits

de l'Italie ,

&

meme dans l'ile de Corfe ; mais eelles.

de la Pouille font les (eules dartgereu(es. On prétend

meme que celles-ei ne le font plus !orfqu'elles font

tranfportées aillenrs. On ajoute que meme dans

la

Pouille

H

rl'y

a qué eeHes des plaines qui foient fort

a

crain~re

, paree que l'air y eft pfus chaud que {ut

les montagnes.

M.

Geoffroy ajoi.tte que, {elon quefques-uns,

la

tamwde

n'eft venim,eu(e que dans la faifon de l'ac–

cOfl'plement ;

&

Baglivi dit qu'elle l'eft feulement

pendant les chaleurs de l'été , mais [ur-tou't pendant

la canicule ;

&

qu'alors étant comme enragée,

ell~

te

jette fur tout te qu'elle rencontre.

Sa morfure cau(e une douleur

qi.li

d'abord parolt

«-peu-pn~s

femblable a celle que ,caufe la piquure

d'une abeille ou d'une fourmi. Au bollt d.e quelques

heures , on fent un engourdiífement ,.

&.

la partie afo>

feétée fe trO>-Ive inarquée d'un petit

c~rcle

livide,

qui bientot

apr~s

devient une tumeur tres

~

d'oulon..:.

reu{e. Le .rr.alade ne tarde pas

a

tomber daos une

piofonde mélancolie, fa refpiration eft tres-difficile,

Con pouls devient foible , la connoiífance diminue ;

enfin il perd touH1Aait le [entiment

&

fe mouve·

ment ,

&

il meurt a-moins que d'etre feeouru. Mais

ces [ymptomes [ont un peu difterens , fuivant la na–

ture de la

tarentule

&

la di[pohtíon de la per(on ne.

Une averhon pOllr le noir

&

le bleu ;

&

au con.:.

traire une affeél:ion pour le blanc,

fe

rouge

&

le

verd.

font d'autres {ymptomes inexplicables de cette ma–

laciie.

T otis tes remedes que la Médecine a

pn

découvrir

par le raifonnemenf, confiftent en quefques appli.:.

{.atiotts extérieures , en des cordíaux

&

des fudorifi–

ques ; mais tout cela eft peu efficace. Ce qui vaut

i~~

hniment mieux,

&

que la rai(on ne pouvoit jamais

décollvrir; c'eít la muhque.

Y oy e{MUSIQUE.

D es que le malade a perdu le fentiment

&

le mou.

V€ment, on fait venir un mufieien qui eifaie

diff6~

YYyyy ij

.