,686
s
U R
" laiífé l'habit
de
vos pere
&
mere,& vous &tes v&tu
~i
de plus fin eamelin que le roi n'efr; & ,Iors je,
p~i~s
»la peau de [on
furcat
&
de eelui,
d\.~
rOl , que Je JOl–
,,'g!1is pres l'un de l'autre; &
1\.11
d¡s , or , regardez
" íi j'ai dit vrai.
,
M.
Ducange dit, en expliquan,t e,e terme" que
~armi
les Danois le mot
Jerk
íigmnOlt un hablt
~e
femme.
Il
pourroit etre, ajoute-t-il, que
l.es~ranc;ols
ont emprunté ce
TIlot
des
Non~a~ds
,qlU
vmren~
íi
fO llvent ravaO'er la Franee; mals
11
n eir pas mOlns
probable que::>cet habillement fut ainíi nommé, parce
qu'il fe mettoit fur la cote des dames ; enfuire on
appliqua ce nom aux robes des hommes comme
¡\
eeHes des femmes.
(D.
J.)
SURCROIT, f. m.
(Gram.)
accroiífement, aug–
mentation excefllve & v icieu[e. Un
furcroÍl
de com–
pagnie, un
fu.rcro Íl
de fortune, de douleur , de mi–
fere.
SURDAONES, (Géog. anc.)
peuples de I;Ef–
pagne tarraO'onoife. Pline,
l. fIl.
c.
iij.
les place
\ fur le bord t:>du fl(mve Sicoris, aujourd'hui la
Segre;
& iIleur donne pour capitale la ville d'Herda, a-pré–
fent
L"ida
qui étoit al1fll la capitale des Hergetes.
Ainíi les
l-Lerdenfls
ou les habitans de !lerda faiíoient
partiedes
Surdaons.
Les
Su.rdaons
étoient compris
fOl1s les
Ilergete~ ,
& Ilerda étoit la capitale de ces
d eux peuples.
(D.
J.)
SURDENT; f. m.
(tume de Maréchal.)
Les Maré–
chaux appeUentfitrdent res dents machelieres dn che–
va{ ,
qui vie'nnent
a
'Croitre en-dehors ou en-dedans;
en forte que cet animal voulant manger du foin, les
I'j'o¡nt~s
destlents qui [ont cntes plus hautes que les
autres, piÍlc'ent le palais
011
la lanj?ue du cheval , lni
cau[eht de la douleur,
&
l'empechent de manger.
S oleiJel. (D,
:J. )
'SURDITÉ , f. f.
(~alad.)
efrl'état d'une perfonne
quie:efr-privée du fens de· l'oule ; ou c'eil: une mala–
die de l'oreille , qui empikhe cet organe de recevoir
l es fot1s.
Voyez.
OUIE
&
OREILLE. '
, -
Lafutdité
vÍ'eht en général ou 'd'une obfiruB:ion,
ON
comprefllon dti nerf auditif, on de quelque amas
de matiere danS'la
cavitéifltern~
de l'oreille , ou <le'
ce
'q~'e
re
conduit
audi~if
efr bouché par quelque ex–
croWfante dure; 'oll-enftn"de quelqlle go-nfh!rnent des'
gl~nde.~, ~, ?
~l.de. que~~~ cp:.r~ é~ra\1gef:qlli
ferme le
c-ondUlt,
C?c.
'
-_.
. Les fourds _de naiífance font auffi tl1uets, atL-moins
or~r'Iairement
; p-atce qü'ils
m~
font pas
:C,apablc~
cl'apprertdre ·a'parlet. Cepelidant co1hl'ne ' les yeux
ajd.ent les oreilles , au-moins
e~ l~artie,
íLs Ífeuvent,
a
la -rlgneur , entendre ce qu'on dlt, eh ebfervant le
rt10uveme'I'lt de ievre's & de la
bouc::he~
'ils peuvent
llteMe s'atcoutumer
á
faire dés mouvernens feínbla–
bIes';
&
pa'r ce n'to'yell apprendre
a
¡Jarret. _- -
-' AinÍl le
Dr.
Wallis
~parl'e
de
deux
j Nlrfé~-
g-¿ns qUl
éto'Íent {'oui·.¿s de lláiffam:e';
&
'quí
-ni
l'~i!fojent
pas
<l'e'n~ndi'~'-ce
qu'oh:l"éar élifbit;
&
d'y rép.oqd're per–
ti!1e~n¡m~~~~
,Le
!=.heya~~er
Digby nous dit
~volr
vu un
~ulr~~ ,~~~mple d~ f~,~~~~~'éh<?fe',
I111'y
,a
p~s
lor:g–
t~~
..
:q(f,~']t
y
a"?~it.
él
1\Il!fr~tda1)1 l~n n;edecl~,
flllífe
rtbrtillté-JeáH
C'otz;tíJ
'Atlzm}}i1.,
qUl
apprenolt avec
ftttds N,parlH
á
aés'
enfans nés fonrtls : il avoít ré–
dti1t
d!rl'e pi-atig,tíe 'a dés 'regles fixes,
&-~
hne efpece
d'~y~,& léle rriétlfoC:l~" q't
11
a publiée dallS fon
furdu.s
frjqlt'lh>S~"J4i'tzjl/
" O§2,J
&:'
cYáns fon traite
de loque/ti ,
i"b'1!i.' Ij 'Oó.
V '" \..'
1, ",,"'
'
,M.
Wal1,er,
feC'tihH~fe , ~e'
la
S. R. de Londres,
pa!
'Ha
~ l~~ ~FaJnrá't}lO)ts,,-P.!ü~btbP1'!iH~es
,.no.
JI3'
11{~~~&~~1¿~t{!.v6(:!:r~75_
~-ag.esd'eñvlr~rt}ó
ans cha–
dtt1J~lheS 'aa'~~ ~~W?elt;Je
:Ville que M.Waller, quí
ru{(~ ahlx)~
oiént' elltie'téfn'eht fourds : cependant
1·
tri
'&
l'au'ttb' favoítn l otíi:'
~e
'gu 'Q'Ó
l~lÚ-'
difoi[ , ea
e
ladtin-a~tJeuh!m~lit _ l~ YNbd~erhent
:
des
levrés " &
as
frépbndói~firíhn~-tha~ilip,
'-,
..
\
s
U R
tl
paroit qu'ils avoient tons deux
J'
cuí d
r
d.
l' ..,
f¡
u
lens "
~l11e
etar: t en
~ns
, & .qu'ils l'avoient perdu dan 1.1
fUlre ; malS qu lIs aVOlent confervé une el'
1
1
., b- b
"
¡pece (
angage
q~ll,
quolque ar are, etolt cependa
t'
I
ligible.
11 lUte -
L'év&que Burnet nous a rapporté encere un
1
dI "
1
r
, ,
autre
exemp e e
a
m~m,e
c 10le dans
1
hlíloire de la fille
de
M.
Goddy
?
l111mílre
~e ,~ .
Gervais,
a
Geneve.
Cette fille devmt fourde a
1
age de denx ans' de '
11'
d'
1
-
'PU1S
ce
~e~s,
de
e
n
e~ten
1
~ltd'~ ~IS
que le grand brnit ,
malS n en e ce qu on
111
1l0lt; mais en obfervant ¡
mouvem:nt des lev:es de ceux qui lui parloient:
elle appnt
\.~n
certa1l1
n~mbre
de, mots, dollt elle
compo(a
u.neefpece de ¡argon; au moyen duquel
elle pouVOlt converfer avec ceux qui étoient en état
d'~!1ten~re. f~n. l,anga~e.
E,ne ne favoit rien de ce
qu on
1m
dlCOlt, a-molOS qu eHe ne vit lemouvement
des levres de la per[onne ql1i lui parloit; de-fone
que ,pendant
~a
nuit , . on ,ne pOl!voit lui parler fans
ltlmlere. MalS ce qUl dolt paronre plus extraordi–
naire ; c'eíl: que cette fiHe avoit une freur avec la–
q uelle elle converfoit plus aifément qu'av;c perfon–
ne ; & pendant la nuit, il luí fuffifoit de mettre la
m~i~ ft~r
la bouche de fa
~ceu~,
pour favoir ceCju'elle
1m
dlfOlt ,
&
pour pOllvolr hll parler dans l'obfcurite.
Burn.
let. IV.
p.
2.48 .
C'eíl: une chofe digne de
re–
marque, que les fo urds,
&
en général cenx qui ont
l'OUte'eure , entendent mieux
,&
avec
plus de faci–
lit ' , 10rfqu'iI fe faít un grand bruit dans le tems
me–
me qll'on leur parle; ce qui doit etre attribué fans
doute
a
la grande teníion du tympan dans ces occa–
íions. Le íiem \Villis parle d'une f.emme fourde, qui
entendoit fort difrinétement ce qu'on lui dífoit, lod:
qu'on battoit du tambour; de forte que fon niari
'pour pouvoir conver[er plus aiCément avec elle, prit
el.
fon fervice un tymballier. Le meme auteur parle
d'une autre perfon ne, qui demeuroit proche d'un
clocher, & qui entendoit fort bien trois ou quatre
coups de cloches; malS rien de plus.
'
SURDIT
É,
(Méd~cine
jéméiotiq.)
les íignes
ql~e
l'o,n
tire de la
furdité
qll'on obferve dans les ma1adtes
a!–
gi.leS
varient fuivant les cit:confiances
Oll
fe trouve
I~
malade, de fas:on que daos certaios cas , ils
al~noll
cent
úne
crife falutaire ; d'autrefois ils font cratndl'e .
OH la mort , ou quelqu'accident Hlcheux,;
e~ g~,né,ral
la
jurdid
au commencement d'une maladle
aJgue
n
c~
point d'un mauvais augure, furtont
íi
on
n~aeper~01t
, aúcu n aatre'mauvais figne; 10rfqu'el1e p,:rOl: fur hl
fin,
& que les évacuatíons critiques ne la
dIÍJ~pent
póirit ,
ou qu'elle leur fuccede, on a tour
3
cralIld~e
pour,les joúrs du malade;
&
.s'i!
fe rencontre en me–
me tems quelque íigne funefre , elle en
con~me
&;r
, ailgrncnte le danger : c'e{\: fur cette ob(ervatlOn ,qu –
~ypocrate
a prononcé que la mort étoit
pr~chalIle;
íi la
¡urditl
étoit jointe
a
d~s
douleurs de.tete
~'at~
col, aux tremblemens des mains,
a
des
un~es ep, ~
1
I
fes,
el
des déjeétions noires par les felles,
a
la re
0-
ihtión
de la langue, &
el.
l'engourdi{fement de
~O\lt
Íe'corps ,
coac. prumot. cap.
v. nO.
9.
il porte le
mem~
prognóil:ic fur
lafu.rdité
qui arrive aux malades
e~
~rémement
foibles ; íi Iorfque
las
[orces .font :out-
d
faít épuifées l'reil ne voit pas
&
l'ore¡lle n enren
. '
'. ,
a¡hor
pas;
le malade n'a plus qu'un infiant a
v:v~e, ou~
49', lib. IV.1e
meme auteur, dans les differens¡
r'
,
.
s
ce
le–
yrages de qlli nQus pllifons tous
ce~ ~XlO,?e
1
dif-
W~ioúque,
détail1e ayec une jufreílé 106nte
e~
llé
fé,rens cas
.011
lafurtfité
~{\:
funefle,
&
c~uxf~u
ero_
éfr favorable; nous ne falfons que
tradUlrili~
Jnon
Eres paroles , fans entrer dans aucun e
c taire
théoriqlle,
&
fans les étendre da!!s
~1ll
COllllTlfi
vres
(uperflu; la
furdid,
dit-il, quí
{ur
,v.Je~t a~~ ~
&
_Egues acc:ompagnées
de.
beau~oup d'tnqU1~tuI.ftél.
g
e trouble eil: un mauva1.S íigne
,prorrhet.
'
d:
r
-e
[¡l.
i.
nO.
3
2 •
elle annonce le plus {ouvent un e
11