Table of Contents Table of Contents
Previous Page  696 / 970 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 696 / 970 Next Page
Page Background

SUR

ex

I

CH

e

fu r

ces

fubfiances ou av ec ces fubílances..

M .

Rouelle a donné dans les

Mérn. de l'acad. royale

¿es S ciellces ,

MIné

17.54.

un excellent mémoire fur

.cette importante matiere.

( b)

SURACHAT,

(Fillances. )

on appel1e

Surachal

1a

remife que des particulie rs favent Fe procurer

~H

b éné fice que fail Le roi de la n:o,nno1e,-ou de

I?:a

we

d e ce bénéfice , fur elOe quanute de marcs qu

lIs

fe

charlYent de fa ire v.enir de l'étra.nger. 'TJ:a<;ons d'a–

l)resí'>a,lfteUr des

c(}n.f~é~ationsfur lcs..(illance~,les,

idées

faines qu'il faut I'evetlr fuI' une parellle operatlGln.

Nul homme , dit-il, au fait des principes politi–

ques de l'adminifiration, ne doute

qu'i~

ne fOlt :van–

JaO'eux de payer au commerce les matleres qü

Ji

ap–

p;rte fuivant

l~

vale';lT entiere,

~'efi-a,dire,

de

re~dre

p oids pour

P?t~'s,

tftre pour tltre?

ca~

ú l,e. pnnce

retient un bend ice fur fa monnOle,

11

qehvre en

m onnoie une moindre quantité de grains peíant de

~l1étal ,pur,

pour une plus grande qui lui efi

apport.ée.

AinÍt il eíl: évident qu'llne telle retenue, efi une 1m–

l)oútion fur le commerce avec les étrangers; or le

'Commerce avec les étrangers efi la feule vOle de

faiTe entrer l'ar.gent dans le royaume: d'oll il efr

~ifé

de conc1ul"e, que toute remife générale des

droits

flll

prince fnr la fabrication de la monnoie,

eíl: un encouragement accordé a la culture

&

aux

mal1'l1fa~lfes

; puifque le négociallt eíl en état,

au moy en de ' cette remife, ou de payer mieux la

111archandife qu' il exporte, ou de procurer a l'état

une exportation plus abondante, en faifant meilleur

marché aux étrangers; unique moyen de fe procu–

:rer la préférence des ventes,

&

des-lor~

du travai1.

Cette poEce occaúonne encore des entrepots de

matieres pour le com.pte des autres nations: or tout

entrepot efi utile a celui qui entrepofe. On fe con–

tente ici de poCer ces príncipes évidens qui.fuffifent

pour d etntlre les fophifmes ·que peuvent fuggérer,

(ur ce fuj et, de p etites vlles intéreífées. Dans ces

matieres, il n' efi qu'un intéret

el

coníidérer, c'efi

c e1ni des hommes qui produifent, c'efi-a-dire, du

·cultivateur , du manufa8urier , de 1'armateur: mais

lorfque l'ét at n'efi: pas oans une úmation qui lui per–

Jpette de faire cette gratification en.tiere au com–

m erce, il efi dangereux qu'il l'accorde.a des parti–

culiers qui s'offrent de faire venir de grandes fom-

1l1es dans le royaume. Prétexte ridicule aux yeux

tleceux qui font quelg e ufage de leur e[prit! Nous

ne pOUVORS recevoir de l'argent que par la folde du

'Commer ce, lor(qu'il rend les étrangers

!1~s

débi–

t eurs. Si AOU"S en recevons d'eux qu'ils ne nous doi–

ventr-as,il efi clair que nous devenons leurs débiteurs:

ainft ils auront plus de

lettr.es

de change [ur nous ,

que notas n'en aurons fur eux : par con[équent le

<:hange fera c-ontre nous, le commerce total du

royaume recevra moins de valeur de [es denrées,

qu'il Re d'evo't en recevoir,

&

fa dette a l'étranger

~ui

c:outera plus cher

el

acquitter.

Pour faire ceif-er cette perte, ii n'y auroit qu'un

feul moy en , c'efi de folder cette dette , en en–

voyant des marchandifes, ou eo envoyant des e[–

peces.

Si l'étranger n'a pas befoin de nos marchandifes,

-ou

bien elles

y

reíl:eront invendues, ce qui ne le

rendra pas notre débiteur; ou bien elles

y

feront

yendues

a

perte, ce

qui

efi toujours f:icheux. Si

1'étranger a befoin de nos marchandifes, il efi dair

qu'il les auroit également achetees? quand meme

nous n'aurions pas commencé par tirer fon argent ;

il

ea

également évident qu'ayant été payés avant

que d'avoir livré, nous aurons payé l'intéret de cet

argent par le change;

&

des-Iors nos denrées ne

nous auront pas rapporté ce qu'eUes nous auroient

v alu,

ú

nous oe nous étions pas rendus débiteurs

<le l'étranger par des

furachats

de maciere.

Si

noas faifOllS fortir

notre dette en

nature

SUR

pour faire ceIrer le défavanraae du cha

.

1 .

l'

I

d

~

noe

11

11

e

alr que entree e cet argent n'allra

't

d'

utilité

a

l'état,

&

qu'elle aura troublé le aUCUne

commerce général pour fuvoriIer un

p.:t

li

du

Tel fera toujours l'eft' t de toute impon':

cu

/ r.

, d l'

d

1

auon

10r

cee

~

argent ans es monnoies! Conclllo ns

.-

ne dOlt entrer que par les bénéfices du co

qu

i1

1 ,

&

mmerce

avec es etrangers ,

non par les emprllnts d

mer-ce a Pétranger. .

u Com-

I

E:n'fin

da~s

le cas ?lll'étranger Ce trollveroit nOlte

d~blteur ~

il

e~

cla¡r que,

tO~lt

furacluu

ea un ri–

vllege accorde

a

un partIculier pour faire fon

P

merce avec plus d'avantage que les autres ' cco

m:

f,

' r '

,

e

qUI

renver .e toute ega He, toute concurrence. En effer

ce

partlculer pouvant, au moyen du bénélice d'

Juracha:e,

payer les ",matieres plus cheres que les

au~

tres ,.on le rend

mal~re

du cours du change,

&

c'ea

~o~uvement

lever a

~on

protit un impot Cur la tota.

lIte du commerce natlOnal, con[éque'!lmenr (ur la

~ulture, le~

manufa8ures

~

la ,na,,:gatlon. Voila all

Jufie le fnut de ces fortes d operatlOns, on les pro–

po[ans font leurs efforts pour ne faire envifager allX

minií1:res qu'u!1e grande

.introduéüo~

d'argent,

&

une grace parucuhere qm ne cmlte nen au prince.

On leur cache que le commerce perd réellement

t?ut c,e .qu'ils

gagnen~.,

&

,bien

au-del~.

Hé peut-on

d1re.

[eneu[emen~

qu 11 n en coute nen au prince

quand tOllS fes fllJets perdent,

&

qu'un monopoleur

s'enrichit!

(D.

J.)

S"l!RAL,

LE,

adj.

e,!

Anatomie,

fe, dit des partie$

relatIv~s

all gras de

la

Jambe, appellee en larin

Jura.

La veme

Jurale

eft aífez groífe,

&

fe divi(e en

deux br;mches , l'externe

&

l'interne; chacllne de

ces branches fe fubdivife encore en dClIX,

,&

elle

forme avec les branches de la poplitée

tout

le plexus

veinetlx qu'on voit fur le

pié.

SURALLER, v. n.

(turne de ChaJle.)

ce mot fe dit

d'un fhien qui paífe f¡lr les voies fans crier,

&

fans

donner aucllne marque que la bete y eft paffée.

(D.

J.)

SURANDOUILLER, f. m.

(Vemrie.)

c'eíl

un

grand

andouill~r

qui fe rencontre

el

quelques tetes

de cerf,

&

qUl excede

~n

longueur les ¡litres

de

l'empaumute.

SURANNATION, LETTRES

!DE,

f.

f.

(Gram. lIJÓ

rifpru:l.)

on entend par furannation le laps de plus

d'une année qui s'eíl: écoulé depllis l'obtention de

certaines lettres de chancellerie. Les lettres de fu–

rannation [ont celles que le roi accorde pour valí:

aer d'autres lettres qui font Curannées. Cet u(age qUl

s~efi

confervé dans les chancelleries vient de ce

c;¡u'autrefois chez les Romains tontes les

commi~ons

etoÍ"ent annales.

Voyet

Le

fiyle de la chancellme

par

Ducrot.

(A

)

,

SURANNÉ, adj.

(Jurij'prud.)

terme de chancel–

lerie dont on fe [ert pour déúgner des lettres dont la

date remonte

a

plus d'une année; on dir que ces

lettres font furannées, pour dire qu'elle font audeffus

d'un ano Les lettres furannées ne peuvent plus fer–

vir, a moins que le roi n'accorde d'autres lett,res

pour les valider, qu'on appelle

lettres

de furannatwn.

Voye\. le jlyle de la chanceLlerie

par Ducrot.

C

1) .

II

SURARBITRE,

f.

m.

(J

urijprud.)

eft celul

qUl

e

choiú pour départager les

~rbitn;!s

; on peut prendr.e

pOllrforarbitres

tOllS ceux que l'on prend pour arb¡–

tres; mais ordinairement on obferve de prendrepour

furabitre

quelqll'lIh qui [oit ou plus qualifié que

}es.ar

bitres, ou au moins de rang d'age

&

de

conúde~t1011

égale; on peut prendre un OH

pluúeurs/u,a~bllfes,

on les cboiút ordinaireÍnent 'en nombre unpaJr, afia

qu'il n'y ait point de partage.

VOyl{

ARBITRAGE,

ARBITRE, GREFFlER DES ARBITRAGES,SENTiN–

CE ARBITRALE.

CA)

SURAS, f. m.

(Htfi. mod.)

¿ei1:,aiD~

que les

Ara–

b.e~

Mahométans

nommeot

les

Cíl~pltre~

daJlS

leC,