SEN
a
un corps vivant ? Le taél: qu'eíl:-il , finon le fatelüte
univer[el de l'ame feniitive
?
Il
femble que cela n'a
as be{oin d'une plus grande démoníl:ration.
Voye{
encore
l'exlrcitation.5
J
d'Harwée.
Quant au plus ou au moins de feníibilité que
M.
de Haller a reconnu dans les différens organes , c'eíl:,
avons-nolls dit , une fujte néceífaire de Jeur organi–
fation qui efi comme fpécifiée dans chacun d'eux par
une quantité de tiífu cellulaire,
&
la maniere dont
ce tiífu y efi employé, par leut'
conflnfus
avec les
orsanes voifins , par leur íituatjon,
&
une rnultítude
infinje d'autres círconfiances qu'on peut fe repréfen–
t er. Du refie, on doit fe rappeller que tous ces or–
ganes font
effi
ntielIement formés par les nerfs ;
&
a
l'égard des membranes, elles font pOtlr la pltlpart ou
d'une fubfiance toute nerveufe , ou animée en quel–
ques endroits par des rameaux nerveux plus ou moins
d airfemés, qui s'étendent dans le tiífu meme de la
membrane , ou qlli rampent [ur fes vaiífeaux; nous
en avons pOllr prellve l'inflammation qui y {urvient
qu 19l1efois. Les membranes du fretus que
M.
de
H aller donne pour irritables fur la fimple autorité de
Lups , r
~oivent
vraiífemblablemem des nerfs du
cord n ombilical, ainfi que le ioup<;onne
M.
\Yhirt.
Une crrcur non moins confidérable encore ,
&
e ntre l quclle nous croyons gu'on ne íimroit etre
·aífc'l. pr
'venu , c'efi la faculté alrritable gue M. de
H clUer aceorde au tiífu celIlIlaire, en{orte que ce qu'il
ya
de vraiment aél:if dans le corps humain, efi con-
ondu avec ce qu'il ya de paffif: NOlls avons aífez
lél!remcnt e pofé, en parlant de la formatíon , ce
ql l
cfi purement phyfigue d'avec ce qui efi animal
dans le corps, pour faire fentÍr l'inconvenient gu'il
auroit
a
ne pas difiinguer ces eleux chofes, lorf–
<Ju'on expo(e les parties des animaux
a
I'aaion des
acides , ou de te! autre agent. Encore une foís , tout
ce ui efi {u(ceptibJe d'irritatíon eíl: dépendant du
príncipe vital ou fenGtif. Or on ne fauroít recon-
oltr d;lns le tiífu celllllaire qu'une difpofition au
'le
h mcnt,
&
a
I'adhérence qtÚ lui eíl: commune
ayec tou le corps rnuqueux ,
&
un mouvement
cmprum' de l'aél:ion des parries feníibles,
&c.
ail1Í1
pl.lccr dans une claífe de propriétes le nerf au
mem~
r::lng gue
1
tifii.1 c llulaire, c'efi y placer !'etre
el
cot '
du
néanr. T outes ces raiíons s'oppofent encore d'
1-
les-m
~mes
¡\
ce que le figl1e de l'irritabitit' {oit dans le
~
uten de nos parries , ainfi gue le prétend
M.
ele
H
¡Iler : il y a plus; ce [avant auteur femble fe con–
tn.:dire lui-meme dans cette prétentiol1; car tolltes
n parti s 'tant li ' es par ce gluten, tomes devroient
etre fu(c ptibles d'irritabilit ',comme le remarque M.
hitt; cependant dans le fyfieme de
M.
de Haller ,
la
plupart font priv 'es de ette faculté.
Cefi en ain gu'on voudroit argumenter des expé-
1
i
'11
e de
M.
de Haller pour d fendre ion fyfieme.
et appar il impofant de faits , quclqu' xaél:s quel–
que rais qu'ils puiífent erre, ne fauroir fublifte r ,
púllr
pel1 qu on fafie d'attention
a
la variété des dif–
I
!ition dont
1
ame íen1itive eil fi fort fuf eptíble ,
- qlli doit n {ceífairement entrainer celle des pro–
duit dan le mcmes pro 'd '!
&
les me e circonf–
t¡U1Ce appliqu 'es auxíndividus d une
m~m
e(pece.
Y oilJ I four e
de
erte contradiaion qui
Ce
trollve
e re
I
exp 'rience d
M.
de Haller,
r
I
m ~ mes
e
.p
rience
n.p
{t e par
1
L L
Bian hi Lorri, Le–
c t, egis
R
bert
'hin
Tandon habile anato–
milte de , ionrpelli r
.
que!qlle~
autr . Auffi ces
confi . tions n o t-elles point
~
happe:
a
~1.
'\
hitt;
il
en
a tir ' aut m 'arg ens viaorieu\: contre
M.
d
Haller.
Va)
\.
les
t>/:(m'iltlOnj.fllr laJcnjibi
ii
'
&
l'ir–
rir
:
.!u ' .
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m.:moir
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f.
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Hal u;
• e ql1'il
d plus heur u· lor·qu'on a de ad-
. r:· ,e - '.: la lu - ranue re u,
eO!1
él
comba·tre
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a
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l1r .
1
pr . r ':' "
1
S
p'
:.f~r·..J
TlJlt:,
SE N
t es armes dans cet aphorifme ; favoir, que de deux
doulellrs dans différcns endroits du corp la plus forta
I'emporre fur la moindre:
duobus doloribusjimul obor–
LÍs, non in eodem loco, vehemenúor olfcurat alterum.
Aphorif lib.
JI.
,P.
46.
e ette maxime
eíl:
confirmée
par rexpérience jOllrnalier¿. Une piquure qlli cau[e
une douleur vive fait ceífer le hoquer ,
&c.
on ne doit
done pas s'étonner , dit
M.
Whítt ;
,e
gu'apre la fe–
,/ ilion des parties
plusflnjihüs,
les animaux gu'ou–
)/ vroit
M.
de Haller
n~
donnaífent aueun fi
9
ne de
), douleur
>
gnand
il
bleífoit des parties qui l' toient
)/ moins.
Lorfc¡u'on bleífera le creur
a
un chien apres avoir
ouvert la poitrine, I'irritation de ce viCcere (era tou–
jours moindre , par la plus grande donleur gu'aura
d'abord excitée cette ouvertme. D'ailleurs, ne feroit–
il pas néceífaire , comme on la d 'ja dit, pour bien
confiater l'irritation du creur, d'appliqller les
jlimu–
tus
dans l'intérieur meme des ventricules? Et en ce
cas, pourroit-on compter fm le ré{u lrat d'une expé–
rienee qui paroit (ufceptible de tant d'inconvéniens?
La théorie des centres
&
des tranrports de l'aél:ivité
de
l'amejenjibte,
nous
a
fOllrni phdleurs autres exem–
pIes du rifgue gu'il y a de s'en impo(er
a
foi-meme
dans les épreuves fur les animaux ; tel efi celui da
malfaiteur dont nous avons parlé d'apres Vanhel.
mont; l'obfervation d'Hoffman fur le retour pério–
dique des coligues néphrétiques ,
&c.
Bianehi a re–
marqué dans {es
vivi-(e8iolls
l'abCt:nce
&
le retour de
la fenfibilité , dans l'intervafle de guelques mo–
mens, fur une meme partie,
&c.
La crainte elont
les animallx font fufceptibles allJU-bien gue les hom–
mes, influe Í1ngulierement fur l'exercice de la fenfi–
bitité, comme nousl'avons Vll. Mais jUfC¡lI'Oll n'iront
pas les effets de cette paJUon {ous les cOllteaux d'un
diífeél:ellr?
Voye{ de conerallilitate
&
finjibiLit. tlzefis
aliqllot.
D. D .
Franci[co de Bordeu
,
Monfpelii
,
&c.
On doit faire encore la plus grande attention au
confinfus
de la peau avec les parties internes,
&
el
eelui Je tous les organes entr'eux ; par exemple,
{i
ap>res avoir irrité les parties de la région épigaíl:ri–
gue , vous portez le
jlimulus
fur une extrémité, on
fur une partie quelconque c¡ui peut etre du départe–
ment de ce centre, la
finjibilité
que la premiere ir–
ritation aura, pour ainÍl dire, tollte tranfportée slans
ce foyer général, ne fauroit { trouver en a1fez gran–
de aélivit ' dans la partie gue vous irritez en fecond
lieu , pour répondre aux agens que vous y em–
ployez. Autre exemple du
cOlzflnfus;
dans l'ouver–
tme d'un chien vivam, apres avoir fait plufieurs in–
cifions au diaphragme , on
a
vu le me{entere {uivre
les mouvemens des lambeaux dt: ce mufcIe ,
&
s'éle–
ver en forme de gerbe , en entralnam le refie des in–
t efiins gui n'étoient pas [ortis par l'ouverture.
Voy e{
l ¡dée
d¿
l'homrne phyfique
&
moral,
p.
20.5.
Combi n
d'obfervateurs ont vainement tenté d'irriter le me–
[entere faute de cette attention au
conJenjits
de la par–
tie avec le diaphragme?
&c.
L'<.mtagoniúne de pé–
riofies interne
&
ext erne entre cux
&
avec la peau,
les prolongemens , les connexions de la dure-mere
;,¡v c les tégumc:ns de la tete
&
de certains endroits
de la fuce,
&c.
ne fom·ils pas d'une con{jdération ef–
fentielle dans les expériences gui [e font dans la vue
de reconno'itre la
finfibilité
de ces parties? Ajoutez
ce
raifo s l'impr ilion de I'air externe
(m
une par–
tie mife entierement
el
nud, fuivan r la m 'thode que
prefcrit
M.
de HaUer,
pagt
108
de fon mém?ire ,
ra
't rauon graduelle gu'elle éprouve da .s
I~ ~Jífec'_;'on par le progres de la folutlon de contJntll.t:,
&c.
la diffi r nce qu'il doir y avoir ntre
lafinjilJllué
des
animall .
&
celle de I'hornme, il fe tronvera qu'il n'y
a pas m yen de pofer aucun princip fur de pareille
e.' p ' rience .
L'ulc re fuit plus encore fur une panie que le,
G
ij